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Chauvet
Lumière Core 3x3 24h

Lumière Core 3x3 24h

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Lumière Core 3x3 24h

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Chauvet

Catno

Core3x3

69€*

*Taxes included, shipping price excluded

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Les photographies de la scène techno émergente en Suisse au début des années 1990.120 bpm est le tempo moyen d'un morceau de club. 120 bpm, le livre, présente des séquences photographiques de haute densité et d'avant-garde sur les années de l'ascension fulgurante de la techno en Suisse, qui est devenue l'un des derniers grands mouvements de jeunesse du pays, laissant une empreinte massive sur la vie nocturne, les clubs et l'innovation permanente de la musique électronique de danse jusqu'à aujourd'hui.Le photographe suisse Philipp Mueller a couvert l'aube de la scène techno suisse au début des années 1990 dans ses clichés bruts des premières parades de rue de Zurich, des raves underground et des fêtes – que ce soit dans les coulisses des clubs ou dans l'intimité de lieux privés – pour divers magazines. Ses photographies sont entrelacées ici avec des coupures de presse fac-similées de magazines de raves et de fanzines, ainsi qu'avec des récits de première main de certains des ravers qui ont fait la scène naissante.Philipp Mueller, né à Zürich et basé à Paris, est un photographe professionnel de portraits de personnalités du sport, de la musique et du cinéma, connu notamment pour ses portraits des Pet Shop Boys, de Daniel Brühl ou de Roger Federer. Son travail paraît régulièrement dans L'Uomo Vogue, Vogue Germany, GQ, etc.Textes de Philipp Anz et Bjørn Schaeffner.Conception graphique : Marietta Eugster Studio. paru en janvier 2022édition anglaise22,3 x 32 cm (relié)204 pages (260 ill.)
Mall zombieAlexandra LangeLorsque qu’Alexandra Lange a commencé à évoquer son projet de livre sur les malls, dont est extrait le chapitre que nous publions, ses amis lui ont aussitôt parlé « de leur premier emploi, de leur premier piercing, de leur premier petit ami, de leur premier CD ». Alexandra Lange note que si l’architecture était bien au coeur de l’histoire des malls, les anecdotes personnelles qu’on lui rapportait « mettaient en évidence tous les autres récits à explorer pour brosser un tableau complet. » Urbanisme, flirt, identité, maturité, étendue d’asphalte... « Il y avait là des centaines des constructions, liés à la vie quotidienne et aux habitants, des bâtiments (…) que l’histoire du design avait mises de côté pendant des décennies. » Et puis on lui a dit « ah, tu écris sur les centres commerciaux désaffectés ». Alexandra Lange se retient de « danser sur la tombe des malls » ce qui reviendrait « à les traiter comme des objets de consommation jetables, négliger le besoin humain élémentaire auquel ils répondent ». Cependant, les liens qu’elle ne cesse d’établir entre les malls et la contreculture américaine, la lumière qu’elle jette sur notre fascination pour leurs ruines et leur pouvoir d’attraction zombie nous rappelle l’ambiguïté de ces espaces.Exorciser les glaciersAndrew TolandHéritiers d’une culture qui a éradiqué toutes les formes de savoirs pré-capitalistes, nous sommes des « ensorcelés qui ne croient plus en la sorcellerie », laissés démunis face « au système sorcier » du capitalisme. Pour s’obliger à penser, il faudrait formuler autrement les problèmes, lutter à partir du milieu où ils se posent, faire exister à l’intérieur le « cri » d’un monde qui demande que l’on apprenne comment le rejoindre. Le droit peut-il participer de ce désenvoûtement ? En nous remémorant l’époque où les autres-qu’humains partageaient le même royaume et les mêmes sentences que les humains et surtout en nous rappelant qu’ils n’ont jamais cessé d’être considérés comme sujets de droit malgré les tentatives modernes pour éradiquer et discréditer toutes formes de vie immanentes, Andrew Toland parvient à formuler autrement la question de l’agentivité des entités non-humaines. La question n’est finalement pas tant de savoir quel est le statut donné à la « nature » que de reconstruire un « sujet » de droit reposant sur l’habitation d’un lieu ou l’habilité, pour reprendre les termes de Donna J. Haraway, à répondre des liens tissés collectivement dans ce lieu.GeophiliaGalaad Van DaeleQue l’amour de la géosphère soit fatalement abusif, peut-être brutal, conformément à notre passion pour l’extraction des roches et des minerais, ou à notre fétichisation de la planète, est curieusement désamorcé par la sensibilité postporn de Galaad Van Daele. Sa relation avec la Grotta Grande à Florence, ici décrite, est absolument libidinale, elle concerne la sexualité au sens large, incluant génitalité et amour, mais on ne sait pas vraiment qui en est le sujet ou l’objet. Galaad Van Daele emprunte le terme « geophilia » au chercheur en humanités environnementales Jeffrey J. Cohen. La géophilie d’après Cohen, « c’est la géologie sans la dépassion », c’est la prise de conscience, au-delà d’une vision à dominante utilitaire, des histoires passionnelles « de naufrage, de dévastation, de dilapidation », archivées par la sédimentation de la roche. À cette approche géo-emo-historique, Galaad Van Daele confronte un objet spatial, construit et hybride : l’agencement semi-humain et semi-lithique de la Grotta Grande. Non seulement cet agencement est le résultat d’une action humaine sur la roche — pour construire la grotte, Buontalenti a fait charrier des monceaux de stalactites — mais il faut noter aussi la détermination de Galaad Van Daele à chercher le contact avec les minéraux qui la composent.Nidification bétonMilena CharbitLes nids de salanganes, espèce de martinets typique de l’Asie du Sud-Est, sont un mets particulièrement apprécié des Chinois et Chinoises. Ces derniers se vendent ainsi très chers. Tant et si bien que les lieux de nidification des salanganes ont très vite été "exploités" et que les habitants et habitantes de ces régions construisent également ce que l’on serait tenté d’appeler des fermes à salanganes.En explorant ces histoires de nidification artificielle, Milena Charbit nous invite tour à tour à nous étonner puis à nous attrister des inclinaisons humaines à vouloir inlassablement reproduire les conditions de vie non-humaine, à féliciter mais aussi à redouter l’intrusion d’une culture millénaire et gluante dans les sphères les plus fluides de la finance mondiale, à déplorer l’exploitation toujours plus intense du vivant tout en se laissant surprendre par la capacité — rassurante — d’adaptation et de résilience des salanganes.
Original (vintage) acid house badge from old shop deadstock. Small version (2.5 cm). This is a vintage item, see picture for condition (might have some stains due to age !).