Studio H13
DRUG DEALER BAGS Vol.2 by Hector Mosko

Musique Journal est le petit frère de la revue Audimat : un quotidien de recommandation musicale sur le web. Chaque semaine, on vous y parle de trois disques – en bien. En général c’est un disque hors actu, oublié, mésestimé. On traite tous les genres. Ce fanzine de 36 pages est un échantillon de Musique Journal, une manière d’imprimer Internet ; c’est également une mise en avant de ces « Françaises parallèles » que nous aimons tant, soit des musiciennes et chanteuses de langue française qui nous semblent chacune à leur manière appartenir à l’outre-monde de la pop francophone, même si certaines d’entre elles ont connu le succès.L’eau, l’air, la magie : les chansons psychédéliques de Claude LombardMaïssa DaoudiDe Claude Lombard, on se plaît souvent à dire que c’est elle qui chantait les génériques des dessins animés japonais des années 1980 dont nos enfances se souviennent. On sait moins que cette voix aux éclosions guillerettes aura par ailleurs jalonné, et ce dès 1965, la francophonie de la balade et de la chansonnette, allant jusqu’à concourir à l’Eurovision en 1968 pour sa Belgique natale.La Suissesse lyrique qui chantait la fin de la jeunesse et des utopiesEtienne MenuCatherine Derain, Être une femme en son temps, un disque de 1976 qui combien tradition des café-concerts arrangements psychédélique parfois moins "conviviaux".Un classique oublié de la chanson d’Amérique du Nord de la FranceEtienne MenuSur des compos prog-rock pas dénuées de groove, Lucid Beausonge chantait d’une voix lyriques des textes qui parlaient vrai. Du moins sur son disque de 1980, Le casse-tête, formidable album transatlantique qui respire l’amour du Québec.Écouter en boucle, ce n’est pas tourner seul en rondFanny Quément« Mon Amour » est un 45t de 1982 à dominante sentimentale (un slow), dont nous risquons d’user le sillon plus que de raison.Le premier EP de Marie Audigier est une ode aux sentiments contrariés de l’étéMarc-Aurèle BalyUn disque de pop ambivalent, à la fois solaire et vespéral, dont la non-voix de sa protagoniste principale magnifie les compositions.Le premier album de Muriel Moreno passait de la pop music au pop artEtienne MenuEn 1996, Muriel Moreno, éclatante moitié de Niagara, expérimentait à tout va et en solo, avec Toute seule, album-monde hybride et tout en surprise.C’est l’heure de revenir au soleil avec JeniferLoïc PonceauLoïc Ponceau revient sur un tube de l’été français qui fête ses vingt ans : le fameux "Au soleil" de la chanteuse Jenifer, gagnante de la première Star Academy.

Fanzine d'illustration édité par les éditions Pain Perdu, basée au HavreCe recueil d'affiches, flyers et pochettes de cassettes rassemble une sélection de travaux de Maitre Selecto réalisés entre 2020 et 2023.Maitre Selecto vit en bretagne, il y fait plein de choses comme des mixtapes, des peintures ou des affiches.Éditions Pain Perdu32 Pages21,7x12cmimprimé en Riso sur du Munken pure roughédition de 100 copies, reliés à la main

8€20 pagesRéalisation graphique : Pierre VanniImpression en Riso aux ateliers QuintalLes scandales se multiplient à propos des grands entrepreneurs en cryptomonnaies, dont le plus spectaculaire est sans doute la condamnation pour fraude et blanchiment d’argent de Sam Bankman-Fried, le fondateur de la plateforme de vente FTX – ce qui n’empêche pas le bitcoin d’avoir retrouvé sa valeur la plus haute depuis un an. Ce récit à la première personne de l’Australienne Sally Olds raconte l’histoire anonyme de ces petits investisseurs•euses à la va-vite qui s’accrochent à la crypto pour mieux survivre à la précarité ou trouver une idéologie dans laquelle... s’investir. Loin de l’image du tech bro — un homme blanc, hétéro, un geek dans sa petite trentaine bedonnante — Sally Olds nous raconte comment la crypto a vampirisé aussi ses amies queer et arty, adeptes du polyamour et des nuits sans lendemains, et nous permet de comprendre comment le succès des cryptomonnaies, loin de s’être limité à une idéologie monolithique, est venu alimenter une diversité de besoins et de désirs contradictoires.

Préface d'Arnaud Labelle-Rojoux.Introduction de Patrice Caillet et Alan Courtis. paru en novembre 2022édition française20 x 20 cm (broché)192 pages (ill.)Travail de collecte de pochettes de disques revisitées et modifiées par des inconnus, Discographisme maison / Homemade record sleeves se fait l'écho d'une expérience intime, à la marge, ignorée, à replacer dans une histoire de l'iconographie, de la musique populaire... et de l'art brut.Inscriptions timides ou inachevées, caviardages bâclés ou réalisations abouties relevant d'une relative « intentionnalité artistique », on y trouve autant de marques d'attachement ou de transgression à l'égard de « modèles » : entre dérision et non-sens, déchaînement outrancier et occurrence floue, biffage et illumination artistique, messages personnels, déclarations d'amour ou de rejet… Ces images amateurs sont l'expression d'instants vécus, d'expériences graphiques aventureuses oscillant entre création et iconoclasme : une force irrépressible qui révèle peut-être aussi la manifestation d'un inconscient collectif dans toute sa splendeur.Patrice Caillet est programmateur (théâtre, danse, musique). Il élabore de manière ponctuelle un travail d'inspiration documentaire, oscillant entre culture populaire et art contemporain : observation, collecte et recensement de matériaux culturels, études sur l'approximation, la distraction en art… Il est l'auteur du livre Discographisme récréatif, ouvrage rassemblant des pochettes de disques refaites ou modifiées, trouvées pour la plupart au marché aux puces, du projet Silent Entertainment avec Matthieu Saladin et Adam David, de Dites-le avec un disque (avec Elia et Adam David). Il est aussi administrateur du « Champ d'observation des lignes, des perspectives et de leur absence ».Alan Courtis (né en 1972 en Argentine), également connu sous le nom d'Anla Courtis, évolue dans le champ de l'art sonore, de la musique électroacoustique, du drone, du bruit, de l'improvisation et de la composition. Il est membre fondateur du groupe Reynols. Sa musique écrite a été jouée dans de nombreux pays. Il a été commissionné par le Phoenix Basel Ensemble, Český Rozhlas et a été artiste en résidence à l'EMS, au GRM, au Cafe Oto et à l'USF. Il a plus de 500 disques sur des labels comme Mego, P.S.F., Pogus, RRR, etc. Il a effectué de nombreuses tournées au Japon, en Chine, à Singapour, en Malaisie, en Thaïlande, en Europe, aux États-Unis, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Amérique latine et a collaboré avec des musiciens tels que Pauline Oliveros, Phill Niblock, David Toop, Merzbow, Lee Ranaldo, Jim O'Rourke, L.A.F.M.S., Makoto Kawabata, Tetsuo Furudate, Nihilist Spasm Band, Eddie Prevost et « L'autopsie a révélé que la mort était due à l'autopsie ». Alan Courtis publie régulièrement des articles dans diverses revues internationales, The Wire, Leben mit Down-Syndrom, Musicworks, Revue & Corrigée, El Cisne, Educación Especial ou Grupo Docente.

Une aventure frénétique et tragicomique signée Emilie Gleason ! Jean-Shrek apprend de la bouche de M. Futur, diseur d’avenir, qu’il devra son trépas à la chute d’une maison sur son crâne. Pris de panique, notre héros se lance dans une fuite effrénée en compagnie de Blanquette, son chien cuisinier, et de Patapon, sa crevette/canasson. Leur folle cavalcade les emmènera à la découverte d’une galerie de personnages farfelus. Serpents siamois aux faux airs de Dupond et Dupont, tyrolien en tipi vendeur de literie, et autre arbre désabusé permettront-ils à Jean-Shrek d’échapper à son funeste destin ?2021Quadri et 1 pantone48 pages - 8,5 x 12,5 cm