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Vintage
Vintage acid house era badge (small version)

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Vintage acid house era badge (small version)

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Vintage

Catno

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Original (vintage) acid house badge from old shop deadstock. Small version (2.5 cm). This is a vintage item, see picture for condition (might have some stains due to age !).

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(journal 32 pages, 33 x 36 cm, noir et blanc - 5 euros + frais de port)
Rap-de-mixtapeAbe Beame traduit par Hervé Loncan Cela peut paraître bizarre à l’heure des sorties erratiques de singles en streaming, mais il fut un temps où les meilleur·e·s rappeurs et rappeuses se tiraient la bourre sur un format « mixtape », étrangement peu sensible aux variations de supports (cassettes, CD puis MP3). Format esthétique et commercial, la mixtape empruntait sa durée à celle de l’album (excédant parfois les plus longs d’entre eux) et, de plus en plus fréquemment au cours de son histoire, ses rythmes effrénés de parution aux sitcoms. Elle révéla quelques-uns des rappeurs les plus brillants et influents de leur génération – 50 Cent ou Fabolous. La seconde génération, en particulier, celle des Lil Wayne ou Gucci Mane, s’est montrée capable d’en enchaîner plusieurs par mois, donnant à voir le progrès de leurs flows presque en direct, générant sans cesse des punchlines sur le mode du flux de conscience, testant sans craintes des timbres vocaux ou des ad libs inédits. Nos camarades journalistes ayant surtout parlé de l’âge de la mixtape pour son économie et sa manière de préfigurer le marché dérégulé du streaming, il nous a paru important de revenir sur ce que la mixtape a pu porter au niveau du style et de la manière de rapper. Pour cela, nous sommes allés chercher l’un des meilleurs spécialistes en la personne de Josh Kaplan aka Abe Beame, de Passion of the Weiss, l’un des rares blogs à avoir continué après l’effervescence du milieu des années 2000 sans avoir à en rougir. Il nous replonge dans cette source vive, celle d’une certaine idée du rap comme délire fantaisiste presque ininterrompu, communiquant un mélange d’excès, de générosité et de tension dont l’influence reste perceptible chez les trappeurs et trappeuses d’aujourd’hui.Le fascisme comme styleS. Alexander Reed traduit par Angélique Merklen et Hervé Loncan Quand nous avons entrepris de republier ce texte extrait d’un livre passionnant sur l’histoire de la musique industrielle paru chez Camion Blanc (S. Alexander Reed, Assimilate. Une histoire critique de la musique industrielle), nous avions bien sûr en tête le retour à la mode de l’extrême-droite, le fascisme, dans les scènes indus et post-indus, étant toujours d’actualité. On en parle souvent en termes de « folklore », d’« imaginaire », d’« ambiguïté » ou de simple goût de la provocation, mais on peut se poser la question des moyens qu’on se donne pour éviter d’encourager le racisme et la violence, et si – et comment – cette démarche peut s’articuler avec l’intérêt des musicien·nes et des publics pour l’exploration esthétique de différents tabous. C’est le mérite d’un passionné de ces scènes comme S. Alexander Reed d’étudier avec honnêteté les différents arguments autour de ce sujet, tout en se demandant clairement si les références plus ou moins lointaines à l’esthétique du fascisme n’auraient pas tendance à le diffuser et à le rendre plus acceptable.Autonomes & punksPhilippe RoizesLe fil que Greil Marcus a tiré dans Lipstick Traces entre l’Internationale situationniste et le punk anglais aura frappé l’imagination de pas mal de jeunes à l’esprit rebelle, nous les premiers : l’expérience intime du refus s’y trouvait propulsée à l’échelle d’une structure traversant l’histoire des avant-gardes. Mais avec le recul, il y a quelque chose d’évidemment idéaliste dans l’approche de Greil Marcus, qui en fait une histoire de héros, d’insatiables porteurs de la critique de la civilisation ou de la société capitaliste. Nombre d’auteurs, notamment britanniques, ont depuis relativisé cette légende pleine de panache et préféré insister sur le caractère plus ou moins « intégré dès le départ » du punk, sur le fait que les punks étaient loin d’être tous des prolétaires, et sur leur attitude parfois plus opportuniste que radicale. Il nous paraît important d’arrêter de se poser ce genre de questions uniquement en regardant vers l’étranger, l’éloignement culturel favorisant une idéalisation de la « contre-culture ». Qu’en a-t-il été pour nous, en France ? C’est la question dont s’empare Philippe Roizes, punk dans ces années-là et auteur d’un documentaire sur les luttes politiques autonomes en France. S’appuyant sur une culture encyclopédique de ce milieu, il l’aborde à toutes les échelles, du rapport au travail, aux réseaux de distribution et à l’organisation des concerts, en passant par la participation aux émeutes et manifestations. Il fait ainsi apparaître ce qui rapproche et ce qui différencie les punks de ceux qui proposaient de passer de la critique libertaire à l’action politique.L’âge de la compressionRyan Diduck traduit par Fanny Quément Depuis les débuts d’Audimat, un problème revient régulièrement, tel une ritournelle, un débat qui ne risque pas d’être épuisé de sitôt : peut-on encore parler d’une musique moderne, au sens où elle exprimerait quelque chose de l’intensité du présent, de la politique et du désir, de l’horizon des possibles ? À leur manière, Mark Fisher, Simon Reynolds, Adam Harper, Dan Dipiero, Matthieu Saladin ou Catherine Guesde ont déjà tâché d’apporter des éléments de réponse à cette question dans notre revue. Ryan Diduck, critique pour The Quietus et auteur d’un livre d’histoire culturelle du système MIDI, s’en empare à son tour pour observer comment la décennie 2010, incapable de faire surnager des tendances claires, semble surtout avoir été redéfinie autour d’un marqueur sonore omniprésent, la compression side-chain. En s’appuyant sur un medley de certaines des stars de la théorie critique, Ryan Diduck montre comment cette technique incarne notre modernité sonore en incorporant dans son fonctionnement même les logiques économiques et politiques néolibérales – même si au fil de l’article, ce qu’il décrit d’abord comme le signe d’une espèce de "totalitarisme soft" techno-esthétique finit par apparaitre plus ambivalent qu’il n’y parait.Glam de FranceÉmile Cartron-EldinLe problème de la distance culturelle par rapport à l’Angleterre que soulève l’article de Philippe Roizes dans ce même numéro s’était déjà posé au moment de traduire Le Choc du glam de Simon Reynolds (Audimat Éditions, 2021). Quoi de plus spécifiquement anglo-saxon que le glam rock ? Si l’on pense que la musique compte à l’échelle locale, que les vrais combats sont des batailles locales et territoriales, alors pourquoi se soucier des gesticulations de Bolan, Bowie et consorts ? Bien sûr, la force du livre de Reynolds était de dépasser la situation anglaise des années 1970, et de présenter la dimension quasi-métaphysique de la fuite en avant perpétuelle des protagonistes du glam. Mais comme nous ne nous refusons jamais au défi d’un peu de spéculation historique, nous nous sommes demandés ce que cela pourrait donner de relire l’histoire du rock et de la pop française au prisme de cette hypothèse. Émile Cartron-Eldin, musicien (Music On Hold), homme de label (Gone With The Weed) et collectionneur, s’est prêté pour nous à cet exercice impossible. Dans une réplique ironique aux idées de Reynolds, cette petite enquête historique montre la réversibilité des valeurs « pop », « rock » et « variété » dès qu’on se rapproche un peu des vies de musiciens dont le cap varie volontiers selon l’inspiration du moment ; mais elle fait aussi valoir le charme particulier des musiques pop françaises quand elles pratiquent l’imitation approximative, souvent charmante, parfois parodiques : c’est dans cet art de la distance que les musiciens français peuvent revendiquer de bon droit l’aura du glam.
Liquider l’utilisateurSilvio LorussoMes années TikTokMarlowe GranadosPolitique du scrollRob HorningHubert GuillaudUn monde inexplicableFacebook n’apprend jamais rienKaren HaoLiquider l’utilisateurSilvio LorussoDans cet essai, l’artiste, designer et critique italien Silvio Lorusso souhaite répondre à la question suivante : quelles sont les conditions pour que l’utilisateur.rice/usager. ère d’un ordinateur puisse échapper à la routinisation de son comportement ? Pour répondre à cette question, Lorusso nous propose une traversée de l’histoire de l’ordinateur personnel et du web, de l’émergence d’Apple à l’utilisation massive de l’intelligence artificielle. Il offre un éclairage critique et opportun sur le jargon qui compose le quotidien des personnes qui font des ordinateurs, logiciels et applications leur travail, ou qui fréquentent tout cela à n’importe quel titre : « usagers », « user-friendliness », « persona », « user journeys », « behavioral patterns »... En somme, l’article fournit une analyse fine de l’évolution de nos capacités à faire des choix, à créer des capacités d’actions, à négocier, contourner et refuser certains usages des technologies afin de continuer à créer avec un ordinateur, un navigateur ou un ensemble d’applications. De par la clarté de son objectif (sauver une certaine idée de l’autonomie), sa méthode généalogique et sa radicalité, l’essai de Lorusso est appelé à devenir un texte de référence.Mes années TikTokMarlowe GranadosCe texte personnel de Marlowe Granados, autrice d’un récent roman d’initiation dans les milieux mondains new-yorkais (Happy Hour), nous a touché par sa capacité à nous faire ressentir la rencontre d’une presque trentenaire avec le réseau social TikTok. L’autrice montre que malgré sa nouveauté, tant les productions que les mécanismes qui sous-tendent la plateforme ne sont pas si nouveaux — bien qu’ils déplacent le fonctionnement classique des médias et donnent une image bien particulière des standards de beauté. Granados va puiser dans une multitude de références de la pop culture pour montrer les ressemblances et dissemblances avec l’histoire culturelle qui l’ont fait grandir : MTV , les boys band japonais, les séries des années 1990... On apprécie le regard tendre qu’elle pose sur le brio, la nonchalance et le désir d’authenticité qui font le charme de la créativité adolescente. Moins perfectionniste qu’Instagram, plus loufoque que Facebook et Twitter, TikTok apparaît alors surtout comme un espace de célébration du banal, des boucles de déjà-vu et de l’ennui des suburbs américaines.Politique du scrollRob HorningAprès avoir longtemps travaillé pour le média en ligne américain The New Inquiry, Rob Horning est désormais le rédacteur en chef du magazine – en ligne lui aussi – Real Life, qui rassemble des essais percutants de critique culturelle des technologies et dont est issu ce texte. Il est assez actif sur Twitter et Tumblr, et en même temps l’un des critiques les moins complaisants et les plus subtils des schémas économiques et comportementaux de ce type de plateformes. Il les analyse à grand renfort d’aphorismes percutants, à partir d’une culture nourrie par la théorie critique du siècle dernier autant que la critique culturelle et littéraire dernier cri. L’article qui suit constitue d’abord un contrepoint à la lecture de TikTok par Marlowe Granados. Il se concentre moins sur celles et ceux qui s’y donnent en spectacle qu’aux gestes de consultation. À l’éloge du divertissement ordinaire de Granados répond ainsi sa description du côté obscur d’une certaine « moralité du fun ». Vous y lirez surtout une perspective rare : plutôt que la critique moraliste de notre « manipulation par les algorithmes », une compréhension de la façon dont TikTok vise l’automatisation de nos activités de consommation, jusqu’à réorienter notre manière de désirer et de satisfaire notre curiosité.Hubert GuillaudUn monde inexplicablePour ce premier numéro, nous avions envie d’inviter Hubert Guillaud, qui réalise un important travail de veille pour le site InternetActu, un média édité par la Fondation Internet Nouvelle Génération (FING). Son travail embrasse une vaste quantité de cas d’école de la numérisation des pratiques sociales. Sur la méthode, ses textes associent le compte-rendu des travaux en sciences sociales, y compris les plus critiques, et la prospective sur les tendances en cours, dans une perspective soucieuse de réforme et de « bonnes pratiques ». Le texte présenté ici témoigne de ces deux projets et de la façon dont les positionnements qui leur sont associés peuvent s’entrechoquer. Il déroule la suite d’une réflexion qu’il avait engagée sur le thème de « l’explicabilité ». Dans un milieu où les mots se succèdent à mesure que les modes passent, ce n’est pas souvent qu’il est possible de tenir ainsi le fil d’une réflexion et de voir ce qu’engendre une position attentive à leur trajectoire dans la durée. En l’occurrence, cette continuité s’accompagne d’un certain pessimisme sur la capacité des acteurs fédérés autour de « l’explicabilité » – comme hier autour de « l’ouverture » ou de la « transparence » – à améliorer quoi que ce soit ; cela pour une multitude de raisons qui vont de l’excessive complexité des calculs à la mauvaise foi et au mensonge sur les procédures de décision. La diversité même de ces interprétations du problème nous permet de prendre un peu de recul sur les idées les plus courantes concernant « ce qui ne va pas » avec les décisions fondées sur la base de statistiques et de méthodes de calcul plus ou moins standardisées. Mais on voit aussi dans cet article combien il ne paraît pas évident, même pour un spécialiste qui prend la mesure des échecs, d’arbitrer entre une attitude soucieuse d’amélioration et la contestation radicale de l’automatisation qui du point de vue de ses conséquences s’avère brutale.Facebook n’apprend jamais rienKaren HaoCet article est paru sur le site MIT Technology Review sous le titre « Comment Facebook est devenu accro au partage de désinformation ». Nous l’avons retitré de façon un peu brutale « Facebook n’apprend jamais rien ». Une manière ironique de souligner l’écart entre les hautes prétentions de l’entreprise en termes « d’apprentissage profond » (l’entraînement de systèmes de calcul et de décisions automatisés à partir de large jeux de données, dits « intelligences artificielles ») et son incapacité à tirer les conséquences de ses échecs répétés dans le domaine de la modération, soit le filtrage des publications considérées comme dangereuses pour leur caractère de mensonge ou de propagande. Il nous semble que dire « Facebook n’apprend jamais rien » n’est pas trop trahir la démarche de Karen Hao, qui a mené l’enquête et en présente les résultats avec une clarté et une vigueur assez rare dans ce domaine. Au-delà des punchlines, l’intérêt de son article réside peut-être dans sa façon de nous faire confiance pour tirer toutes les conclusions de ses constats. Celles-ci concernent les difficultés intrinsèques des méthodes qui consistent à calculer et gérer techniquement ce qui rend un post profitable. Mais elles nous suggèrent aussi que toute tentative pour réguler techniquement ce qui relève de conflits idéologiques, juridiques autant qu’économiques, ressemble fort à un effort pour avancer avec un tank sur des sables mouvants.
Original press pictures from 80s24x18cm

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