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Vinca Petersen
No System 2nd Edition

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No System 2nd Edition

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Vinca Petersen

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52€*

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Klara et la bombeCrystal BennesCet article est un extrait du livre de l’artiste et chercheuse Crystal Bennes, consacré à Klara von Neumann, la femme du célèbre mathématicien et physicien américano-hongrois John von Neumann. Celui-ci dresse une esquisse de portrait de celle qui, aliénée dans une relation hétéropatriacale, n’aura eu de cesse de se dérober, refusant de raconter dans son autobiographie sa participation à la construction de l’ordinateur moderne, et s’effaçant dans une correspondance qui ne laisse échapper que le pseudo « génie » de son mari. De par sa participation à une entreprise de guerre, Klara von Neumann reste une figure problématique dont il n’est pas possible de célébrer le travail sans questionner les objectifs poursuivis par les constructeur·ices de l’ordinateur. Grâce à son fonctionnement par montage et son refus d’effacer le travail d’enquête et ses impasses, ce texte s’affirme aussi comme une réflexion sur la possibilité d’une histoire féministe de l’informatique moderne, en quoi il fait écho à une autre biographie impossible, le Zero and Ones de Sadie Plant, texte phare du cyberféminisme consacré à la pionnière de l’informatique Ada Lovelace. Comme Plant, Crystal Bennes refuse de mener une historiographie féministe en laissant la méthode inchangée, et en se contentant de remplacer les figures masculines par des figures féminines. Dans ce cas précis, les pionnières de l’informatique étaient, comme leurs homologues masculins, impliquées dans la réalisation de calculs et simulations qui permirent d’expérimenter la bombe atomique, la bombe à hydrogène ou l’envoi de missiles balistiques. Comment alors glorifier la contribution des femmes à l’informatique moderne si celles-ci ont elles aussi contribué à cette entreprise de destruction ? Si Bennes choisit d’attirer l’attention sur les structures qui ont empêché, et qui empêchent encore, une histoire féministe de l’informatique, c’est par souci de donner à saisir comment la recherche de l’efficacité et d’une rédemption empressée qui pourrait caractériser ces nouveaux récits font justement partie d’un style de pensée que le féminisme doit être amené à examiner, et à critiquer.Design tactiqueNolwenn MaudetL’essai de la designer Nolwenn Maudet retrace un courant furtif de la résistance aux plateformes numériques : les ruses qui consistent, via une extension de navigateur, à injecter une couche de programmation de manière à contrevenir aux obligations des plateformes (les bandeaux de cookies par exemple). Face à des plateformes que l’on peine à quitter malgré leurs défauts, l’alternative qui nous est souvent présentée est d’aller voir la concurrence (fuir Twitter et créer un compte sur Mastodon par exemple). Maudet nous présente une autre voie, en mode mineur, celle des logiciels parasites qui pallient à certains méfaits des plateformes, pour mieux mettre en relief les limites de la posture de critique par l’expérimentation qui les accompagne.C’est quoi le code ?Paul FordCe long texte du programmeur Paul Ford fait le portrait d’une figure contrastée : un vice-président d’une grande entreprise non identifiée qui, loin de l’archétype de l’entrepreneur control freak, navigue avec ignorance dans l’incompréhensible bazar qu’est la rénovation d’un site Web. Ce récit d’une refonte menée par un chef de projet hipster oscille entre le registre de la satire mondaine, avec ce qu’il faut d’empathie et d’ironie pour le folklore de cette pseudo-nouvelle avant-garde du monde de l’entreprise, et le guide touristique et pédagogique, qui nous guide dans la profusion fantasmagorique des multiples langages de programmation. Au-delà, il incarne à merveille la façon dont les programmeur·euses, aussi brillant·es soient-iels, opèrent bien plus souvent qu’on ne le croit au diapason des impératifs bureaucratiques et économiques des entreprises. Si les inventeurs d’Apple pouvaient faire flotter un drapeau pirate au-dessus du garage qu’était le Homebrew Computer Club, il est évident que le développement logiciel est devenu une subculture d’entreprise, dont les revendications d’autonomie et d’extériorité paraissent souvent superficielles, résiduelles, ou du moins limitées à une portion congrue de la vie au travail. De l’autre côté, ce portrait du dirigeant perdu devant le jargon informatique peut nous laisser une impression d’inachevé : il devrait pouvoir comprendre. Faudrait-il qu’il apprenne lui aussi à coder ? Paul Ford ne répond pas clairement à cette injonction croissante, mais nous montre ici ce que peut être une « culture du code » qui ne passe pas uniquement par la pratique, mais aussi par la connaissance des façons dont le code, au-delà des rituels, est souvent surinvesti comme une esthétique et une éthique du « travail bien fait » – ce qui veut évidemment dire qu’elle risque de laisser tout le reste de côté (Paul Ford, qui finit en se disant heureux d’avoir vécu « la plus grande période d’expansion du capital », n’évoque pas ici ses conséquences sociales et écologiques).
Dive into the graphic world of Paris early rave parties (1990-1995) through 200+ flyer designs. Based on Dizonord's huge graphic design archive (15K+ party flyers). Forewords : Nathalie Angelelli and Benua Carles. 114 pages. Size 148x210 mm
Vintage american print 104 x 116 cm
La création d’un bestiaire digne de Lovecraft pour illustrer la destruction des esprits et des corps ; des analyses de l’actualité embarquées dans des récits de fin du monde ; des histoires de quartiers racontées comme des mythes anciens ; des parcours de vie tracés comme des tragédies grecques ou des épisodes bibliques, des outrances soulignées par les codes de l’horreur, et des fantasmes de luxe ensoleillé, comme autant de projections inversées d’un quotidien digne d’un mauvais polar…Si le rap est toujours une affaire ambigüe de rimes avec le réel, celui des années 2010 a aussi, plus que jamais, embrassé la fiction. C’est ce que ce livre s’emploie à faire apparaitre, dans une traversée des États-Unis d’Amérique, suivant les chemins déjà balisés entre New York et Los Angeles, en y raccordant les capitales du Sud et du Midwest. De Flint à La Nouvelle-Orléans, de Chicago à Atlanta, on y croise des personnalités majeures du rap de la dernière décennie — des Chief Keef, Kendrick Lamar, Rae Sremmurd ou Kanye West — mais aussi toute une série d’artistes parfois un peu moins connus dans nos contrées et pour qui la fiction est loin de s’opposer au réel.Les 300 premiers exemplaires de ce livre sont accompagnés d’une carte imprimée en risographie par Pain Perdu. I — AXIS MUNDI, NEW YORK : Ka / Roc Marciano / Mach-Hommy / billy woods & Moor MotherII — THIEVES OF COLOR, ROCHESTER : RXK Nephew / RX PapiIII — DETRONOMICON, DETROIT : Street Lord Juan / Blade Icewood / Icewear Vezzo / Peezy / Tee Grizzley / Sada Baby / Payroll Giovanni / Babyface Ray / Boldy James / Bandgang Lonnie BandsIV — SWAMP THING, FLINT : Rio Da Yung OG / Rivers SolomonV — VESTIBULE OF HELL, MIAMI : Kodak Black / Denzel Curry / Barry Jenkins Tarell / Alvin McCraney / Issa Rae / Gunplay / Denzel Curry / Kodak BlackVI — CHILDREN OF THE CORNER, CHICAGO : Chief Keef / Kanye West / King Louie / Valee Lil DurkVII — SECRET INVASION, WASHINGTON D.C. : Go-Go / Meriwi Gerima / Goldlink / Shy Glizzy / Fat TrelVIII — TALES FROM THE CRYPT, ATLANTA : Young Nudy / 21 Savage / Playboi Carti / Young Scooter / Future / Young Thug / Donald GloverIX — LIBRARY OF BABEL, TUPELO : Rae SremmurdX — BORN AGAIN, LOUISIANE : Kevin Gates / NBA Youngboy / Lil WayneXI — THE HAUNTED PAST, TEXAS & TENNESSEE : Justina Ireland / Megan Thee Stallion / Sauce Walka / StarlitoXII — MANIFEST DESTINY, LOS ANGELES : 03 Greedo / Drakeo the Ruler / Vince Staples / Kendrick LamarXIII — MARTYRS & FALSE PROPHETS, BAY AREA : A-Wax / Lil B / Main Attrakionz / MozzyXIV — THE AMERICAN DREAM : milo / Earl Sweatshirt / MIKE / Cheryl Harris320 pagesRéalisation graphique : Charlie JaniautIllustration : Hector de la vallée