Olivier Degorce
Normal People SIGNED

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Olivier Degorce

Catno

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Rare 1998 edition

80€*

*Taxes included, shipping price excluded

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Original press pictures from 80s24x18cm
PRODUCE traces The Producers project initiated by Xavier Veilhan. His ambition was to make sculptures based on the 3D bodyprint of various musical producers to highlight these "artisans of the shadow" often at the origin of musical revolutions. Eighteen producers, including Quincy Jones, Daft Punk, or Brian Eno, have agreed to contribute to the project between Los Angeles, New York, London, and Paris.
une biographie suivie d’une introduction à la musique minimaliste-Joseph GhosnCette musique déroule le temps lentement, se déplie et se déploie, mais ne se feuillette pas à la légère. Et elle est essentiellement un exercice de solitaire, ou en tout cas une musique que l’on écoute à la maison le plus souvent seul et lorsque l’on voudrait voir la nuit tomber très vite.Impossible de la faire tenir dans un ipod, impossible non plus d’en parler dans les dîners mondains. Essayez d’expliquer à votre voisin de table ou de bureau que vous écoutez un disque de La Monte Young, il commencera par ne pas vous comprendre, vous demander de répéter ce nom étrange, pour finir par se dire que vous n’êtes sans doute pas tout à fait normal.Ce qu’il ignore, c’est qu’au-delà de La Monte Young, existe un univers foisonnant de musiciens anxieux et avides de créer une musique suspendue, tenue longtemps, lentement, qui prend son temps.Et tout La Monte Young tient bien dans cette impossibilité, cette inaccessibilité au monde qui contraste violemment avec les années deux mille, celles du désir de communiquer, de vouloir être connu, d’exprimer sa voix. Dans un monde où tout le monde peut avoir un blog ou faire de la musique grâce à des logiciels, La Monte Young est à la fois un anachronisme et un modèle : parfois, pour faire œuvre, il faut se faire oublier et laisser les autres œuvrer pour vous.Finalement, les disques de La Monte Young sont arrivés chez moi presque par hasard. J’en ai trouvé un, en CD, abandonné dans un rayon d’une Fnac. D’autres m’ont été trouvés ici et là, en France, en Allemagne, ailleurs, par des amis qui connaissaient ma passion dévorante pour tout ce qui touchait à ce compositeur et son histoire. Avec les années, j’ai acheté des exemplaires de son disque sur Shandar, de ceux qu’il a produits pour Pandit Pran Nath, trouvé quelques CD, dont des bootlegs assez somptueux. J’ai même possédé plusieurs exemplaires de chacun de ses vinyles, j’en ai offert, échangé, revendu, racheté, perdu, retrouvé, je ne sais plus. Mais parmi eux tous, il y en a un qui m’obsède plus que tous les autres. Il s’agit du Black Record, sorti en 1969 et édité à 2 000 exemplaires par Édition X, un label appartenant au galeriste munichois Friedrich Muller. Ce disque de bout de nuit, de bout du monde est encore disponible à la vente sur le site de l’artiste. Mais qui ne se sépare pas de ses exemplaires, signés, pour moins de 300 dollars pièce.

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