Tonar
Nostatic carbon fiber brush / Brosse à vinyles antistatique

Nostatic carbon fiber brush / Brosse à vinyles antistatique

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Nostatic carbon fiber brush / Brosse à vinyles antistatique

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Tonar

Catno

3180

This brush contains more than one million very fine carbon fiber bristles. The cross section of these bristles is so small that they can easily get into all the nooks and crannies of the record groove. Because the carbon fiber conducts electricity it takes away all the static to earth via the metal handle and the person holding the brush. Then the dust lies loose in the groove so the next set of bristles can easily pick them up and remove them from the record groove.

11€*

*Taxes included, shipping price excluded

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Sur la méthode, ses textes associent le compte-rendu des travaux en sciences sociales, y compris les plus critiques, et la prospective sur les tendances en cours, dans une perspective soucieuse de réforme et de « bonnes pratiques ». Le texte présenté ici témoigne de ces deux projets et de la façon dont les positionnements qui leur sont associés peuvent s’entrechoquer. Il déroule la suite d’une réflexion qu’il avait engagée sur le thème de « l’explicabilité ». Dans un milieu où les mots se succèdent à mesure que les modes passent, ce n’est pas souvent qu’il est possible de tenir ainsi le fil d’une réflexion et de voir ce qu’engendre une position attentive à leur trajectoire dans la durée. En l’occurrence, cette continuité s’accompagne d’un certain pessimisme sur la capacité des acteurs fédérés autour de « l’explicabilité » – comme hier autour de « l’ouverture » ou de la « transparence » – à améliorer quoi que ce soit ; cela pour une multitude de raisons qui vont de l’excessive complexité des calculs à la mauvaise foi et au mensonge sur les procédures de décision. La diversité même de ces interprétations du problème nous permet de prendre un peu de recul sur les idées les plus courantes concernant « ce qui ne va pas » avec les décisions fondées sur la base de statistiques et de méthodes de calcul plus ou moins standardisées. 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Mais elles nous suggèrent aussi que toute tentative pour réguler techniquement ce qui relève de conflits idéologiques, juridiques autant qu’économiques, ressemble fort à un effort pour avancer avec un tank sur des sables mouvants.
SOMMAIREAdam Harper« Brexit, Wendy Carlos et accélérationnisme »Simon Reynolds« David Toop, l’utopie perdue »Tim Lawrence« Le monde d’écho d’Arthur Russell »Kodwo Eshun« Lee Perry dans la fiction sonique »Nicolas Pellion« Le rap piraté par la Caraïbe »Michel Chion« 1946 - 1982 : Éphéméride de l’électroacoustique »
PRODUCE traces The Producers project initiated by Xavier Veilhan. His ambition was to make sculptures based on the 3D bodyprint of various musical producers to highlight these "artisans of the shadow" often at the origin of musical revolutions. Eighteen producers, including Quincy Jones, Daft Punk, or Brian Eno, have agreed to contribute to the project between Los Angeles, New York, London, and Paris.
La trap est autant célébrée que stigmatisée et criminalisée. Elle évoque le rap obsessionnel d’artistes comme T.I., Young Jeezy, Gucci Mane, Young Thug ou Future, les planques d’Atlanta et la prison, aussi bien que les trilles de caisses claires devenues incontournables dans les tubes de Miley Cyrus ou Ariana Grande. La trap est ainsi passée d’une tendance propre aux scènes rap à un répertoire de techniques et d’affects qui aimantent aujourd’hui des artistes de musique pop ou électronique du monde entier.Ce recueil a été élaboré en allant chercher les personnes qui avaient déjà écrit sur ce genre musical, cette sensibilité, ces scènes tels qu’ils s’étaient cristallisés dans le rap depuis le début des années 2000. Si elle ne suit pour l’heure que certaines de ses manifestations entre les Etats-Unis et l’Europe – laissant de côté nombre de voix et de pays, y compris le nôtre – elle rassemble des essais critiques qui enrichissent notre expérience d’amateurs de rap en s’intéressant à ses conditions d’émergence et de circulation, aux vies incarnées ou mises en scènes dans ses productions, ou au quotidien des artistes.Ce livre s’attache ainsi à des histoires d’enfermement et de fuite, en relayant les ambivalences d’une musique ancrée dans diverses scènes et communautés (locales, diasporiques ou médiatiques) mais souvent sortie de ces contextes, à la fois liée au quotidien et spectaculaire, revendiquant l’authenticité en ne cessant d’inventer des formes, fédérant un large public tout en restant terrain de conflits, quand elle n’est pas tout simplement criminalisée. À ce titre, Trap répercute l’intensité de cette musique autant que les problèmes qu’elle pose. Ce livre revient souvent sur la joie et le désespoir qui accompagnent l’acharnement dans la débrouille, le deal et la musique, mais fait aussi apparaître la part de la dépense, de l’excès, de l’improductivité. Même si nous avons aussi veillé à ne pas nous limiter à ce prisme, son point de vue particulier consiste sans doute à entendre dans la morale et dans les affects de la trap américaine les résonances directes et indirectes du capitalisme carcéral. En plus de ses réussites esthétiques, c’est aussi ce qui fait que la trap nous interpelle et nous parle, quand bien même elle met en scène des situations qui nous seraient éloignées.Pour terminer, Trap expose surtout ce qu’entendent dans cette musique des personnes qui l’écoutent avec passion, et qui sont généralement occupées à faire de la littérature, à écrire pour la presse, à mener des enquêtes en sciences humaines, ou à faire du travail social. Ce livre donne avant tout à lire ce qu’elles ressentent et pensent à l’écoute d’un piège fait musique, d’une musique faite piège.
Book made for the exhibition Dinosauria ("panini" style, fanzine and stickers).

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