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Glam Rock Shopper
Glam Rock Shopper®

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Glam Rock Shopper®

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Glam Rock Shopper

Catno

GRSBag

Polyester fabric & polyester bias tape
Foldable (How to fold glam rock shopper)
Fabriqué artisanalement en France

On peut voir quelques petits défauts d’impression qui existent pour toute les couleurs.

Poids maximal de contenance : 1.2kg
Conseil d’utilisation : ne mettre aucun objets tranchants (certains emballages, des barquettes alimentaires en plastique, du pain très bien cuit, des plantes etc.), car ils peuvent percer le textile.

:

37.5€*

*Taxes included, shipping price excluded

Blue/Gold/Purple

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La couleur du cielJakuta AlikavazovicNovembre à Pékin, c’est le début des pics de consommation d’énergie, le moment où l’on relance les centrales à charbon. Le smog s’installe, pénètre les bronches et trouble la vision. Les indicateurs de pollution dépassent les seuils répertoriés par les applis de suivi de la qualité de l’air. Puis soudain, retour du ciel bleu. Ceux qui ont vécu cet épisode, appelé Blue Meeting, peinent à dire ce qui, de l’âpreté du smog ou de l’éclaircie programmée, les a le plus perturbés. Ils s’interrogent sur le sens à donner au phénomène. Et si le Blue Meeting était le présage d’un futur dans lequel la météo n’est plus vraiment une surprise, dans lequel nos discussions quotidiennes portent sur nos rapports de force avec l’atmosphère ? Il nous faudrait inventer une nouvelle langue pour parler du ciel. Nous aurions à pratiquer cette forme de dialectique à laquelle se livre Jakuta Alikavazovic — un principe incessant et délicat de reformulation, familier de son écriture. Ses chroniques et ses livres interrogent d’ailleurs de manière récurrente notre rapport au ciel ; le titre du dernier en date en témoigne : Comme un ciel en nous. Elle l’a écrit après avoir passé une nuit au Louvre, à réfléchir au monde qu’on lui avait transmis, à la manière d’y prendre place et, peut-être, de le modifier.De rouille et de teckJane Hutton traduit par Fanny Quément Soixante gigatonnes de matière sont déplacées chaque année par les humains à la surface de la planète. C’est huit fois plus qu’au début du XXe siècle. Siècle durant lequel l’usage, la gestion et l’approvisionnement des matériaux se sont considérablement ramifiés à mesure que le design s’est spécialisé. Dans Paysages Réciproques, l’ouvrage dont est extrait le texte que nous publions, Jane Hutton distingue cinq histoires sociales et environnementales qui, parmi les méandres de ces mouvements matériels, relient les aménagements de la ville de New York aux sites d’extraction invisibles dont proviennent l’acier, le granite, les platanes, les fertilisants et en l’occurrence les bois exotiques. Contrairement à ce qu’indique le titre Paysages Réciproques, Jane Hutton décrit des échanges inégaux entre les sites d’extraction et les sites de mise en œuvre. Elle montre le flou des chaînes d’approvisionnement des matériaux, le manque de prise des politiques environnementales, l’échelle déconcertante de l’économie de marché qui rend la ressource invisible. Le mot réciproque, écrit-elle, « n’est pas destiné à adoucir, dissimuler, ou suggérer l’équilibre. Au contraire, son usage intentionnel a valeur d’aspiration. Lorsqu’il est associé au “paysage”, il souligne les interdépendances inextricables que les humains partagent avec le monde plus qu’humain, que les consommateurs partagent avec les producteurs. » Paysages réciproques est avant tout un exercice de pensée qui conçoit ces matériaux qui parcourent le monde comme une matière changeante, en constante évolution. Une matière façonnée par l’autre et qui le façonne en retour. Paysages réciproques s’inscrit résolument, sans qu’il en soit jamais vraiment question, dans le courant des humanités environnementales. Sa portée théorique est tenue à distance, et considérée à partir de la matière, du terrain, du détail biologique, du fait politique. L’enquête de Jane Hutton, c’est ce qui fait sa force, est menée à l’échelle globale, mais toujours à hauteur d’œil.Destins plastiquesRanjan Ghosh traduit par Fanny Quément En 2012, la géologue Patricia Corcoran et la sculptrice Kelly Jazvac découvrent, sur la plage de Kamilo Beach à Hawaï, où l’océanographe Charles Moore dit avoir aperçu d’étranges conglomérats de plastique et de sable, 167 fragments de roches, de 2 à 22,5 cm de diamètre, présentant un mélange de basalte et de plastique fondu. Patricia Corcoran, Charles Moore et Kelly Jazvac insistent : ces roches, dénommées désormais plastiglomérats, sont des exemples d’une « action anthropique (la combustion) réagissant à un problème anthropique (la pollution plastique) ». Elles sont en effet les produits de feux de camp allumés sur la plage, et non, comme Charles Moore l’avait d’abord supposé, le résultat d’une interaction spontanée entre lave en fusion et polymères. Le texte de Ranjan Ghosh, paru initialement en février 2021 dans la revue Critical Inquiry, est lui-même un conglomérat, un montage de références et de signes composites. Il est en cela un pur produit de l’ère plastique, à l’image du plastiglomérat-roche et du plastiglomérat-œuvre transformé en ready-made par Kelly Jazvac. Si à la fois Ranjan Ghosh et Kelly Jazvac s’intéressent au plastiglomérat, c’est bien en effet parce qu’ils voient en cette roche l’incarnation d’une nouvelle Nature. Une nature qui n’existe pas en dehors de nous, ce qui reviendrait à continuer à nous penser séparés d’elle, mais une nature produite par nous, formée par nos représentations et actions. Ranjan Ghosh, penseur et professeur au Département d’Anglais de l’Université du nord du Bengale, nous rappelle ici que le monde-plastique que nous habitons est le même monde-plastique que nous fabriquons. 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Elle l’avait aperçue sous une autre forme, après sa seconde transformation en 1991, sans savoir d’ailleurs qui en était l’architecte, sans notion étayée de son importance ni de son rôle dans l’histoire des formes. On sait à peu près ce que l’avènement de la starchitecture a produit de merveilles et de déconvenues au tournant du XXIe siècle. On comprend qu’il n’était pas inutile de l’oublier pour revenir à l’architecture de la maison. C’est donc moins attentive à la signature de l’architecte qu’à l’humeur de l’époque et à la matière même des espaces, qu’elle s’est replongée dans les photos de la maison et de ses distorsions.
152 p. - 14 x 21 cm - 200 gPréface : Guillaume HeuguetTraduction : Sophie GarnierLa consommation domestique de musique pour se détendre (« chill », en anglais) est devenue omniprésente. Des chaînes ou playlists YouTube / Spotify dédiées rassemblent des millions d’auditeur·ice·s, qui vont des jeunes passionné·e·s de jeux vidéo rythmant leurs parties aux cadres supérieur·e·s à la recherche d’un moment de délassement.La détente est aujourd’hui associée à une myriade de styles musicaux qui correspondent à autant de trajectoires d’artistes, de styles et de formats. Si « chill » ressemble à un mantra associé au nouvel esprit du capitalisme, à la généralisation de l’injonction au bien-être et de l’idéal thérapeutique, il s’inscrit dans une histoire de plus d’un demi-siècle, du jazz pour playboys aux yacht rock des yuppies, en passant par les aller-retours en musique minimaliste ou ambient européenne, américaine et japonaise, et les vibes décontractées ou neurasthéniques des plus récents tubes de PNL, Ed Sheeran, Taylor Swift ou Ariana Grande.
Sexe et liberté de Helen Willis (inédit)20€256 pagesTraduction : Fanny QuémentRéalisation graphique : Charlie JaniautIllustration : Stephen VuilleminISBN : 978-2-492469-15-2Distribution : Makassar« Le libéralisme sexuel n’a clairement pas ouvert les portes du nirvana. » C’est ainsi que la journaliste, militante et essayiste étatsunienne Ellen Willis exprime l’une de ses principales déceptions, sans pour autant déposer les armes. S’appuyant sur son expérience intime et précisant ses positions au sein du féminisme radical, Willis propose de penser la libération sexuelle en même temps qu’une critique de la domination masculine. Depuis l’émergence de ce féminisme à la fin des années 1960 et tout au long de son histoire mouvementée, elle n’a cessé d’en questionner les principes, les méthodes et les enjeux. L’idée d’une révolution sexuelle féministe reste pour elle essentielle : ses essais invitent à voir la sexualité comme un terrain de lutte et d’émancipation tout en refusant de s’inscrire dans une approche policière, moraliste ou politiquement correcte du sexe. Les questions au coeur son travail sont encore les nôtres : pourquoi ne sommes-nous toujours pas libres sexuellement, et comment lutter pour y parvenir ?
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