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François Prost
CLUB IVOIRE - François Prost

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CLUB IVOIRE - François Prost

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François Prost

Catno

ISBN 979-10-97326-22-7

Après After Party, Gentlemen’s Club et Discoteca, François Prost poursuit sa collection de façades de discothèques, entamée dès 2011, avec Club Ivoire. Entre les pages de cet écrin orangé, il n’est plus question de la France, des États-Unis ou de l’Espagne, mais de la Côte d’Ivoire. Au fil des 150 clichés qui composent l’ouvrage, le photographe esquisse les contours des mondes de la nuit des régions d’Abidjan et Yamoussoukro avec un regard singulier. Ici, les néons aguicheurs ont perdu leur éclat pour laisser place aux rayons d’un soleil vif, qui révèle une autre réalité. Les infrastructures de ces lieux dédiés aux noctambules se dévoilent ainsi sous un nouveau jour et donnent à voir une étonnante facette du paysage local. Les codes de la culture de la fête apparaissent plus clairement et témoignent de la vitalité dont ce pays d’Afrique de l’Ouest fait preuve.

exte de Vladimir Cagnolari

14 x 23 cm, 144 pages
Reliure cartonnée rigide
Marquage et embossage sur couverture

Français et Anglais

Fisheye Éditions

35€*

*Taxes included, shipping price excluded

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SOMMAIREDan Dipiero« Danser jusqu'à l'effondrement »Fanny Quément« Fabuleuse Anne Sylvestre »Matt Colquhoun« Myhologies adolescentes du True Black Metal »Catherine Guesde« Noise et nostalgie »George Prochnik« Entendre les sirènes »Dave Tompkins« Football, émeutes et basse fréquences »Simon Reynolds« Le choc du glam »Dan Dipiero"Danser jusqu'à l'effondrement"Dan Dipiero fait de la batterie, enseigne l’histoire de la musique à l’Université de Miami et écoute surtout du jazz norvégien ou Eric Dolphy. Dans cet article, d’abord publié sur le blog Sounding Out, il s’intéresse pourtant à un tout autre répertoire, ce qu’il appelle la « pop festive de l’après-crash », celle des party anthems que les Black Eyed Peas, Ke$ha ou Miley Cyrus ont sortis voici maintenant une dizaine d’années. Dan Dipiero est sensible au mélange de malaise et de sublime qui se dégage de ces chansons. Peut-être parce qu’il vient de l’improvisation, il situe cette expérience dans un rapport au temps : la montée d’intensité bloquée sur elle-même propre aux tubes dance-pop d’après la crise de 2008 se lit comme le miroir inversé de ce que vivent les diplômés américains surendettés, privés de rapport à l’avenir par la précarité et la catastrophe climatique.Fanny Quément"Fabuleuse Anne Sylvestre"Celle que l’on relègue bien trop souvent au rang de chanteuse pour enfants un peu nunuche est, en réalité, une figure incontournable dans l’histoire de la chanson française. Depuis ses débuts dans les cabarets rive gauche, ce sont ses propres textes qu’elle chante devant un public adulte, ce qui fait d’elle une des premières auteures-compositrices-interprètes françaises, inspirée par Nicole Louvier et suivie de peu par Barbara. Les « fabulettes », ces chansons pour enfants qui connaîtraient un grand succès dans les écoles comme dans les foyers, elle ne les a jamais chantées sur scène. Les soixante ans de carrière qu’elle a fêtés en 2018 correspondent à six décennies de composition et de représentation au cours desquelles elle n’a cessé d’« écrire pour ne pas mourir », comme le veut le titre d’une de ses chansons les plus connues. Ainsi est-elle devenue l’auteure d’un grand chansonnier, classique dans sa facture mais audacieux dans son contenu. À l’heure où son répertoire adulte semble susciter un regain d’intérêt auprès d’un public dépassant les seuls férus de chanson française, Fanny Quément (qui vous avait parlé de sa collection de « poèmes arrangés » dans le neuvième numéro d’Audimat) propose de se pencher sur le détail de ses paroles afin de bien comprendre ce qui se joue émotionnellement, poétiquement et politiquement, dans ce chant.Matt Colquhoun"Les débordements adolescents du True Norwegian Black Metal"Matt Colquhoun est un blogger britannique stakhanoviste, l’un des derniers à entretenir la flamme d’une scène d’auteurs qui nous fut chère. Il publie en ligne sous le nom de Xenogothic, en référence explicite à son modèle, feu Mark Fisher, qui est aussi le sujet de son premier ouvrage récemment paru, Egress. Ce texte adapté de son blog marque l’entrée tonitruante du Black Metal dans Audimat, à travers le retour sur quelques figures fondatrices du « True Norwegian Black Metal » et leurs émules. Bardé de références érudites, cet article indique sans doute l’un des rapports possibles à ce genre. Nul besoin d’être un spécialiste néanmoins pour être sensible aux relations que cette scène entretient avec l’adolescence, dont Colquhoun dégage la portée métaphysique : si nous devons continuer de chérir l’expérience de l’adolescence, et cela bien qu’il nous faille toujours la sauver d’elle-même, c’est parce que l’immaturité est politique et qu’elle est désormais un problème d’échelle cosmique.Catherine Guesde"Noise et nostalgie - L'appel de l'innocence perdue"Catherine Guesde a obtenu son doctorat de philosophie il y a quelques mois. En 2018, elle a écrit avec Pauline Nadrigny un court ouvrage percutant, The Most Beautiful Ugly Sound in the World, sur l’écoute des musiques (harsh) noise – un livre qui évite l’écueil des références érudites à l’ineffable ou à la pure transcendance, pour se concentrer sur les manières de les écouter. C’est l’une de ces écoutes possibles que Catherine entreprend de développer dans cet article : elle y médite, en effet, sur la façon dont les mélodies continuent de hanter ces musiques et comment elles manifestent, en retour, un certain idéal de l’innocence perdue. Au-delà du défi que les musiques noise commencent souvent par nous lancer, Catherine Guesde nous montre comment elles portent une certaine éthique du sensible, comment elles nous apprennent à ne plus approcher le monde à travers des catégories périmées, sans nier ce qu’il coûte de s’en arracher.George Prochnik"Entendre les sirènes - Séduction et vacarme"Polysémiques par définition, les sirènes fascinent : rivales des muses, elles pourraient facilement devenir pour la culture sonore ce que les sorcières sont devenues dans l’imaginaire politique féministe ; technologie de contrôle policier ubiquitaire, elles passionnent les musiciens reggae et dub qui ont depuis longtemps transformé la guerre sonore quotidienne en terrain d’inspiration. Dans cet article paru dans la revue Cabinet, le spécialiste de littérature George Prochnik s’attache à ce qu’il reste du mythe dans la modernité urbaine et décrit subtilement, à travers l’évolution des appareils d’alerte, une terreur gestionnaire malade de sa propre vanité.Dave Tompkins"Miami : football américain, émeutes et basses fréquences"Dave Thompkins, autour d’un livre fascinant sur l’histoire du vocoder, fait partie des rares auteurs qui nous donnent envie de publier des articles en forme de récits. Il sait tracer des lignes aussi inattendues que pertinentes pour rendre justice à la musique, à sa physicalité, à sa charge libidinale. L'histoire de la Miami Bass qu'il nous livre ici court à travers tout un réseau d’interdépendance où un joueur de football américain – en l’occurrence Nat Moore, star des Miami Dolphins à la fin des années 1980 – compte autant que les décisions politiques et leurs conséquences sur une partie des populations locales. Illustration parfaite de la maxime « les vrais savent », elle vibre de la culture et de l'énergie de l’insider, et balaie en quelques paragraphes nos savoirs calcifiés, tout en nous donnant la force de les reconstruire de zéro. Simon Reynolds"Le choc du glam"Depuis son numéro 0, Audimat a déjà publié pas moins de quatre textes de l'Anglais Simon Reynolds. Mais celui qui va suivre a une importance particulière pour nous puisqu'il est un avant-goût de la traduction de son dernier livre, Shock & Awe : Glam Rock and Its Legacy, qui inaugurera à l’automne la maison d’édition que nous lançons. Nous sommes profondément fiers de cette première publication. Bien sûr parce que Reynolds est sans doute pour nous l'un des deux ou trois plus grands critiques musicaux en activité et que ses écrits sont pour beaucoup dans ce que nous faisons avec Audimat. Mais aussi parce que cette histoire exhaustive du glam rock réussit, alors même qu'elle revient sur des artistes des sixties et seventies, à nous propulser dans une réflexion d'une actualité totale sur la culture et la société. Il y est question du genre et de sa performance, évidemment, puis, très vite, de la « queerisation » des formes instituées, de la pratique camp de l'ambiguïté et de la distanciation, et de la passion – au sens étymologique de pathos, « souffrance », « maladie » – du glamour, du fétiche, du halo, tant sonore que visuel. Shock & Awe, dont nous vous proposons donc ici de lire les premières pages, a également l'immense mérite de savoir à la fois parler aux vieux « rockistes » et aux jeunes « poptimistes » : il reprend l'histoire du rock (principalement anglais) à l'extrême fin des années 1960 afin de montrer que le genre était déjà parvenu à un seuil pour le moins problématique de maturité, et qu'il lui fallait donc entamer une cure de jouvence et de légèreté. Mais cette cure n'a pu avoir lieu, selon Reynolds, qu'en se nourrissant des innovations précisément portées par ce rock adulte qu'elle voulait contredire. Un jeu dialectique entre progrès et régression, effet immédiat et profondeur, qui guide peu ou prou tout ce qui nous stimule et nous charme dans nos explorations de critique, et que l'on trouve plus que jamais au cœur de cet ouvrage – lequel, nous l'espérons, saura capter l'attention d'un public plus large que celui des seuls mélomanes !
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