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The Archaeology of Eros: Poetry by Jorge Socarras, Art by Mel Odom

The Archaeology of Eros: Poetry by Jorge Socarras, Art by Mel Odom
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The Archaeology of Eros: Poetry by Jorge Socarras, Art by Mel Odom

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ISBN 13: 979-8-9851-7041-2

Homoerotic poetry and art appear throughout the world’s civilizations for millennia. The Archaeology of Eros, the first published collection of poems from cult music figure Jorge Socarras, taps into that continuum together with the collaboration of acclaimed artist Mel Odom. Each body of work representing a lifetime reflecting on and celebrating homoerotic desire and romantic sensibility, Socarras’ intimate love poems and Odom’s evocative drawings are beautifully juxtaposed in this elegantly designed book. Straddling the sensual and the archetypal, the contemporary and the classical, poetry and art join forces in exploring the mystery and wonder of Eros, affirming that same-sex desire has lived before even as it flourishes now. Jorge Socarras is known for his 1970s collaboration with pioneering synthesizer musician Patrick Cowley as the duo Catholic, as singer-frontman of the 1980s avant-rock group Indoor Life, and as half of the ongoing musical duo Fanatico X. He was also cofounder of the Silence=Death Collective, the AIDS activist group that in 1987 created the eponymous poster design and slogan. Mel Odom’s award-winning art has graced numerous book covers and magazines since the 1970s, has been the subject of two books, and has been exhibited in galleries and art institutions, including in collaboration with gay literary icon Edmund White. The Archaeology of Eros is the first creative collaboration between longtime friends Socarras and Odom. A portion of sales proceeds will go to the Visual Aids organization.

29€*

*Taxes included, shipping price excluded

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On retrouve cela dans certaines zones de la recherche universitaire comme les études des sciences et des techniques (Science and Technology Studies ou STS), dans le travail d’auteur·ices bien connu·es comme Donna Haraway, quand ce ne sont pas les autobaptisé·es « archéologues » des médias qui jouent des chiasmes plus ou moins virtuoses (les médias comme virus, les virus comme médias, etc.). Nick Seaver, qui se définit volontiers comme ethnographe des cultures informatiques, est une figure des STS, et il ne rechigne pas à une forme de pensée qui joue sur les mots. Mais comme certain·es des meilleur·es dans cet exercice, il prend le risque de le faire, car il est capable de parler avec une certaine précision dans deux langues à la fois : en l’occurrence, celle du développement et du management de logiciels — et en particulier des systèmes de recommandation algorithmique — et celle du savoir des pièges, qu’on choisisse de l’appeler « art de la capture » ou, pour faire plus chic, « captologie ». Tout cela ne serait peut-être que coquetterie s’il ne s’agissait pas d’exprimer des rapports entre les deux univers qui sont parfois très directs. Comme l’explique l’article, certain·es ingénieur·es-stars sont passé·es par l’école des recherches sur le comportement animal. Surtout, ce réseau de métaphores prend tout son intérêt quand il permet de prendre du recul sur tout un jargon professionnel qui s’accompagne de petits indicateurs fétiches : taux de rétention et d’engagement, stickiness, etc. Ce détour par le vocabulaire professionnel des développeur·euses d’algorithmes permet d’observer une série de glissements de perspective : de la séduction à l’orientation des pratiques, du soutien dans la découverte à la production de réflexes et à la captation de l’attention, ou de l’objectif de satisfaction de l’utilisateur·ice à celle des actionnaires.Cringe & probabilitésRobin JamesJusqu’à une période récente, la critique de l’exploitation des données personnelles visait le pouvoir de prédiction plus ou moins crédible que celles-ci semblaient accorder à des entreprises surtout soucieuses d’identifier et d’alimenter des comportements d’achats. Si l’on n’est pas du genre à consommer des flux Facebook ou Instagram à longueur de journée, ou que l’on se pense assez malin·gne pour déjouer les publicités, il paraît assez facile d’écarter cela d’un revers de la main. Mais on sait aussi aujourd’hui qu’en France, Pôle Emploi et la CAF utilisent le même type de modèles prédictifs pour identifier des irrégularités et ainsi renforcer leurs contrôles sur les personnes ayant droit à des aides sociales (quitte à suspendre ces aides directement, et à tort). Sans s’attarder sur l’un de ces mécanismes de répression en particulier, la philosophe Robin James éclaire dans l’article qui suit ce qui constitue la base commune de leur fonctionnement : la méthode bayésienne en sciences des données. Et pour nous expliquer son principe, elle se concentre sur l’expression de l’orientation sexuelle et des identités de genre. James montre que la prétention à la neutralité d’un certain type de probabilités statistiques reproduit incidemment sur les plateformes en ligne le même genre de conventions sociales que celles qui fondent par ailleurs le racisme, la transphobie, l’aversion pour les handicapées et toutes autres formes d’exclusion. Parce que les conventions sociales ne passeraient plus par des catégories préconstruites (comme c’est le cas avec le mépris de classe, le sexisme ou le racisme), et parce qu’elles se situent désormais à une échelle granulaire, algorithmique et inaccessible au public, elles n’apparaissent plus d’emblée visibles et contestables de la même manière. Selon James, les nouveaux systèmes de gestion et de punition des déviances sur les plateformes sont d’autant plus machiavéliques et/ou kafkaïens qu’ils se passent bien d’un discours explicite sur les frontières de la « conformité ». La morale diffuse et ordinaire du cringe (« grimace », en français), cette façon intuitive de juger les comportements des autres déplacés ou incongrus, devient la meilleure métaphore de cette « nouvelle normalité ».Survivre avec l’algoLaura ForlanoNous avons déclaré dans notre premier numéro que Tèque s’intéressait « à la vie des technologies et à nos vies avec elles ». Mais pour être honnêtes, le premier plan nous est d’emblée paru plus concret que le second. Qu’est-ce que c’est, au fond, que de vivre avec les technologies ? A-t-on seulement les moyens — les mots, le temps et la patience, les savoirs tacites et l’expérience de l’(auto-)observation — qui permettent de décrire et d’étayer la rencontre avec une interface de trading, la fréquentation d’une application de rencontres, l’usage d’une méthode de cryptage, la rencontre avec un virus informatique, l’immersion dans une base de données ? Ce genre d’ambition rencontre les mêmes défis que toute écriture située — comment partir de l’échelle du quotidien, du personnel, en évitant le nombrilisme ? Il se peut que les réponses à ces questions ne soient que locales, ad hoc, expérimentales, sans cesse remises à l’épreuve ; et que les personnes les mieux placées pour écrire ce genre de choses ne viennent pas forcément des sciences des données ou des domaines de recherche spécialisés dans l’informatique ou les réseaux. Quoi qu’il en soit, s’il nous fallait un emblème de ce que ce genre de perspective offre d’inédit et de précieux, ce court article, transcription d’une conférence donnée lors d’un évènement intitulé « Co-opting AI : Body » en 2019, pourrait bien y prétendre : Laura Forlano, professeur de design dans une école d’architecture de l’Illinois, y raconte ses jours et ses nuits avec un appareil dont le bon fonctionnement est pour elle une question de vie et de mort.Embarquée dans GTA-RPJulie Le BaronJulie Le Baron est aussi à l’aise pour décrire la mélancolie qui habite les recoins oubliés des premiers univers virtuels comme Active Worlds pour Canard PC que les transformations des nuits étoilés chez Ciel & Espace. En bons newbies, nous n’avions que vaguement entendu parlé du role play : ce phénomène consiste à incarner et improviser autour de personnages précis dans des jeux open world — avant qu’elle ne nous propose une immersion dans les serveurs qui héberge l’un des communautés françaises les plus vibrantes, dans les rues de la mythique ville Liberty City de GTA. On la suit se familiarisant peu à peu avec les règles du jeu et les soubresauts d’un scénario qui ne cesse de s’inventer en temps réel. Avec ce texte, il nous a paru important de montrer qu’en dehors des mise en scène glossy d’Instagram et des clowneries de TikTok, une autre théâtralité joyeuse se dessine dans les role play : un désir émancipateur d’échapper à sa condition en inventant une vie rêvée ou banale, celle d’un chauffeur de bus ou d’une bimbo rebelle. Mais dans cet univers, comme peut-être dans ceux de Donjons et Dragons ou Second Life, c’est peut-être le plus familier qui s’avère le plus étrange.
Le sonore excède nos capacités de pensée, il traverse toutes les échelles de la réalité et de la vie sociale, et nous permet d’expérimenter par avance les menaces du futur proche : ce sont les hypothèses que déploie dans sa Guerre sonore le DJ, producteur de bass music et théoricien Steve Goodman, mieux connu sous le pseudo Kode 9, et formé au sein de l’Unité de Recherche sur la Cyberculture (CCRU) aux côtés de Kodwo Eshun et Mark Fisher. Guidé par les leçons des sound-systems et des raves, défiant le partage entre philosophie et science-fiction, il compose avec ce livre une vaste fresque fractale, qui analyse les limites de l’audible et les puissances sensorielles et spéculatives de la vibration. Guerre sonore décrit comment la maîtrise des infrabasses et l’occupation de l’espace sensoriel sont devenus l’enjeu d’une bataille secrète mais généralisée où les gouvernements, les spécialistes du marketing, les designers et les technoscientifiques s’affrontent au matérialisme des basses fréquences des artistes et des populations. 1 1998: UN ÉVÉNEMENT CONCEPTUEL 2 2001 : QU'EST-CE QUE LA GUERRE SONORE ? 3 2400–1400 AV. J.-C. : PROJECT JERICHO 4 1946 : DOMINATION SONORE 5 1933 : ABUSER DU COMPLEXE MILITARO-SPECTACULAIRE 6 403–221 AV. J.-C. : LA LOGISTIQUE DE LA DÉCEPTION 7 1944 : L'ARMÉE FANTÔME 8 1842 : EFFETS SONORES 9 1977 : UN SENS DE L'AVENIR 10 1913 : L'ART DE LA GUERRE DANS L'ART DES BRUITS 11 1989 : APOCALYPSE THEN 12 1738 : BAD VIBRATIONS 13 1844 : UN SOMBRE PRÉCURSEUR 14 1999 : ANARCHITECTURE VIBRATOIRE 15 13,7 MILLIARDS D'ANNÉES AV. J.-C. : L'ONTOLOGIE DE LA FORCE VIBRATOIRE 16 1931 : RYTHMANALYSE 17 1900 : LE NEXUS VIBRATOIRE 18 1929 : PULSATIONS D'EXPÉRIENCE 19 1677 : ÉCOLOGIE DES VITESSES 20 99–50 AV. J.-C. : L'ENGENDREMENT DU RYTHME À PARTIR DU BRUIT 21 1992 : LA MASSE VIBRANTE 22 1993 : RYTHMACHINES VORTICISTES 23 1946 : VIBRATIONS VIRTUELLES 24 2012 : AGENTIVITÉS ACOUSTIQUES ARTIFICIELLES 25 1877 : CAPITALISME ET SCHIZOPHONIE 26 1976 : ÉPIDÉMIE 27 1971 : LE VER D'OREILLE 28 2025 : DÉJÀ-ENTENDU 29 1985 : LA VIROLOGIE DUB 30 1928 : L'ORALITÉ CONTAGIEUSE 31 2020 : PLANÈTE PERCUSSIONS 32 2003 : TRANSMISSION CONTAGIEUSE 33 2039 : CONTRÔLE HOLOSONIQUE 34 CONCLUSION : QUASI-SON – L'(INFRA)POLITIQUE DE LA FRÉQUENCE Guerre sonore de Steve Goodman (Kode 9)24€328 pagesEn co-édition avec Sans SoleilTraduction : Jedediah SklowerRéalisation graphique : Léa Gallon & Eléa RochatISBN : 978-2-494086-04-3Distribution : Makassar
La trap est autant célébrée que stigmatisée et criminalisée. Elle évoque le rap obsessionnel d’artistes comme T.I., Young Jeezy, Gucci Mane, Young Thug ou Future, les planques d’Atlanta et la prison, aussi bien que les trilles de caisses claires devenues incontournables dans les tubes de Miley Cyrus ou Ariana Grande. La trap est ainsi passée d’une tendance propre aux scènes rap à un répertoire de techniques et d’affects qui aimantent aujourd’hui des artistes de musique pop ou électronique du monde entier.Ce recueil a été élaboré en allant chercher les personnes qui avaient déjà écrit sur ce genre musical, cette sensibilité, ces scènes tels qu’ils s’étaient cristallisés dans le rap depuis le début des années 2000. Si elle ne suit pour l’heure que certaines de ses manifestations entre les Etats-Unis et l’Europe – laissant de côté nombre de voix et de pays, y compris le nôtre – elle rassemble des essais critiques qui enrichissent notre expérience d’amateurs de rap en s’intéressant à ses conditions d’émergence et de circulation, aux vies incarnées ou mises en scènes dans ses productions, ou au quotidien des artistes.Ce livre s’attache ainsi à des histoires d’enfermement et de fuite, en relayant les ambivalences d’une musique ancrée dans diverses scènes et communautés (locales, diasporiques ou médiatiques) mais souvent sortie de ces contextes, à la fois liée au quotidien et spectaculaire, revendiquant l’authenticité en ne cessant d’inventer des formes, fédérant un large public tout en restant terrain de conflits, quand elle n’est pas tout simplement criminalisée. À ce titre, Trap répercute l’intensité de cette musique autant que les problèmes qu’elle pose. Ce livre revient souvent sur la joie et le désespoir qui accompagnent l’acharnement dans la débrouille, le deal et la musique, mais fait aussi apparaître la part de la dépense, de l’excès, de l’improductivité. Même si nous avons aussi veillé à ne pas nous limiter à ce prisme, son point de vue particulier consiste sans doute à entendre dans la morale et dans les affects de la trap américaine les résonances directes et indirectes du capitalisme carcéral. En plus de ses réussites esthétiques, c’est aussi ce qui fait que la trap nous interpelle et nous parle, quand bien même elle met en scène des situations qui nous seraient éloignées.Pour terminer, Trap expose surtout ce qu’entendent dans cette musique des personnes qui l’écoutent avec passion, et qui sont généralement occupées à faire de la littérature, à écrire pour la presse, à mener des enquêtes en sciences humaines, ou à faire du travail social. Ce livre donne avant tout à lire ce qu’elles ressentent et pensent à l’écoute d’un piège fait musique, d’une musique faite piège.
Original (vintage) acid house badge from old shop deadstock. Small version (2.5 cm). This is a vintage item, see picture for condition (might have some stains due to age !).
« Musiques populaires actuelles / amplifiées », Ædam musicæ, Château-Gontier 2014Si nous sommes aujourd’hui libérés de la spoliation « minimale » des années 2000, celle-ci n’a malheureusement pas conduit à la redécouverte des origines de cette esthétique ; elle a plutôt démontré que la musique électronique populaire de danse a fait la boucle d’elle-même et, preuve paradoxale de sa maturité, qu’elle entre dans une phase de retours cycliques. Cet oubli contemporain prouve aussi qu’il est toujours nécessaire de rappeler l’histoire de cette musique, dont la chronologie ne demande qu’à être affinée : plus cette histoire sera précisément connue et mieux ses grandes lignes s’inscriront dans le savoir collectif.C’est en multipliant ce type d’approches spécifiques et l’exploration de ces cas particuliers, hors du commun, que la spécificité musicale de la techno pourra enfin être appréhendée dans toute sa réalité artistique. Pour que la tradition de la musique techno ne devienne pas un sillon fermé.