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Thomann
Pro snake TPA 1003 FF - Câble audio

Pro snake TPA 1003 FF - Câble audio

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Pro snake TPA 1003 FF - Câble audio

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Thomann

Catno

259692

30cm / XLR femelle - XLR femelle / Fiches en métal noir / Contacts dorés

8€*

*Taxes included, shipping price excluded

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‘‘J’avais des problèmes à la fois dans ma vie personnelle et dans ma vie publique de compositeur. Je ne pouvais pas admettre l’idée académique que le but de la musique est de communiquer, parce que j’avais remarqué que lorsque j’essayais consciemment d’écrire quelque chose de triste, public et critiques étaient souvent enclins à rire. Je pris la décision de renoncer à la composition à moins de pouvoir trouver pour composer une meilleure raison que la communication.’’Nul doute pour John Cage, il serait un artiste. Mais, de là à choisir une seule et unique forme d’expression artistique, il y a toute une vie : architecture, peinture, composition de musique, théâtre, art du cirque, Cage touche à tout, laisse de côté, puis revient, et décide finalement que c’est la musique qui l’anime. Cette musique, cependant, il l’expérimente : Cage repousse les règles académiques et base ses oeuvres sur le silence et le hasard.Par ces fragments de 1989, d’une écriture fluide et ramassée, le compositeur dresse un tableau à la fois succinct et complet des moments forts et charnières de sa vie extrêmement riche, tout en va-et-vient, recherches et changements d’avis. Le tout, sans jamais se défaire de son humour et de son esprit de dérision inimitables.Édition bilingue.Traduit de l'anglais par Monique Fong.format : 100 x 170 mm64 pages
Mall zombieAlexandra LangeLorsque qu’Alexandra Lange a commencé à évoquer son projet de livre sur les malls, dont est extrait le chapitre que nous publions, ses amis lui ont aussitôt parlé « de leur premier emploi, de leur premier piercing, de leur premier petit ami, de leur premier CD ». Alexandra Lange note que si l’architecture était bien au coeur de l’histoire des malls, les anecdotes personnelles qu’on lui rapportait « mettaient en évidence tous les autres récits à explorer pour brosser un tableau complet. » Urbanisme, flirt, identité, maturité, étendue d’asphalte... « Il y avait là des centaines des constructions, liés à la vie quotidienne et aux habitants, des bâtiments (…) que l’histoire du design avait mises de côté pendant des décennies. » Et puis on lui a dit « ah, tu écris sur les centres commerciaux désaffectés ». Alexandra Lange se retient de « danser sur la tombe des malls » ce qui reviendrait « à les traiter comme des objets de consommation jetables, négliger le besoin humain élémentaire auquel ils répondent ». Cependant, les liens qu’elle ne cesse d’établir entre les malls et la contreculture américaine, la lumière qu’elle jette sur notre fascination pour leurs ruines et leur pouvoir d’attraction zombie nous rappelle l’ambiguïté de ces espaces.Exorciser les glaciersAndrew TolandHéritiers d’une culture qui a éradiqué toutes les formes de savoirs pré-capitalistes, nous sommes des « ensorcelés qui ne croient plus en la sorcellerie », laissés démunis face « au système sorcier » du capitalisme. Pour s’obliger à penser, il faudrait formuler autrement les problèmes, lutter à partir du milieu où ils se posent, faire exister à l’intérieur le « cri » d’un monde qui demande que l’on apprenne comment le rejoindre. Le droit peut-il participer de ce désenvoûtement ? En nous remémorant l’époque où les autres-qu’humains partageaient le même royaume et les mêmes sentences que les humains et surtout en nous rappelant qu’ils n’ont jamais cessé d’être considérés comme sujets de droit malgré les tentatives modernes pour éradiquer et discréditer toutes formes de vie immanentes, Andrew Toland parvient à formuler autrement la question de l’agentivité des entités non-humaines. La question n’est finalement pas tant de savoir quel est le statut donné à la « nature » que de reconstruire un « sujet » de droit reposant sur l’habitation d’un lieu ou l’habilité, pour reprendre les termes de Donna J. Haraway, à répondre des liens tissés collectivement dans ce lieu.GeophiliaGalaad Van DaeleQue l’amour de la géosphère soit fatalement abusif, peut-être brutal, conformément à notre passion pour l’extraction des roches et des minerais, ou à notre fétichisation de la planète, est curieusement désamorcé par la sensibilité postporn de Galaad Van Daele. Sa relation avec la Grotta Grande à Florence, ici décrite, est absolument libidinale, elle concerne la sexualité au sens large, incluant génitalité et amour, mais on ne sait pas vraiment qui en est le sujet ou l’objet. Galaad Van Daele emprunte le terme « geophilia » au chercheur en humanités environnementales Jeffrey J. Cohen. La géophilie d’après Cohen, « c’est la géologie sans la dépassion », c’est la prise de conscience, au-delà d’une vision à dominante utilitaire, des histoires passionnelles « de naufrage, de dévastation, de dilapidation », archivées par la sédimentation de la roche. À cette approche géo-emo-historique, Galaad Van Daele confronte un objet spatial, construit et hybride : l’agencement semi-humain et semi-lithique de la Grotta Grande. Non seulement cet agencement est le résultat d’une action humaine sur la roche — pour construire la grotte, Buontalenti a fait charrier des monceaux de stalactites — mais il faut noter aussi la détermination de Galaad Van Daele à chercher le contact avec les minéraux qui la composent.Nidification bétonMilena CharbitLes nids de salanganes, espèce de martinets typique de l’Asie du Sud-Est, sont un mets particulièrement apprécié des Chinois et Chinoises. Ces derniers se vendent ainsi très chers. Tant et si bien que les lieux de nidification des salanganes ont très vite été "exploités" et que les habitants et habitantes de ces régions construisent également ce que l’on serait tenté d’appeler des fermes à salanganes.En explorant ces histoires de nidification artificielle, Milena Charbit nous invite tour à tour à nous étonner puis à nous attrister des inclinaisons humaines à vouloir inlassablement reproduire les conditions de vie non-humaine, à féliciter mais aussi à redouter l’intrusion d’une culture millénaire et gluante dans les sphères les plus fluides de la finance mondiale, à déplorer l’exploitation toujours plus intense du vivant tout en se laissant surprendre par la capacité — rassurante — d’adaptation et de résilience des salanganes.