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Une galaxie instrumentale-Pierre HildDepuis son premier disque publié en 1975, Pascal Comelade a tracé un parcours musical sans nul autre pareil en France. Cet enfant de la frénésie rock des années soixante et soixante-dix, passionné par les musiques populaires et la musique instrumentale, a déployé une œuvre profuse incluant de nombreuses collaborations avec notamment Richard Pinhas, P.J. Harvey ou Robert Wyatt. Ses compositions évoquent, suivant les époques et les mélanges, La Monte Young, MC5, Erik Satie, Jonathan Richman, Nino Rota, Captain Beefheart, Ennio Morricone, Suicide, etc. Apologiste de la reprise, praticien d’une forme de spontanéisme musical, ses thèmes instrumentaux ont aussi accompagné de nombreux films, ballets, et travaux de plasticiens – de Bob Wilson à Miquel Barcelo. Du folklore à l’underground, de la pataphysique au riff, de la musique répétitive aux instruments-jouets, voici une autre histoire, personnelle, comme un plat combiné toujours recomposé, de la musique de l’après-guerre à aujourd’hui.
Syndicalisme rapDan Charnas traduit par Hervé LoncanLa vie, la mort, la variétéOlivier ChevalUne écologie du grimeDan Hancox traduit par Sophian BourireLa vie avant le zoukMylène MauricraceNuances de vintageDan Dipiero traduit par Sophie GarnierSyndicalisme rapDan Charnas traduit par Hervé Loncan Le texte qui suit est extrait d’un livre palpitant de Dan Charnas, longtemps journaliste pour le magazine de référence The Source et l’un des premiers animateurs d’une émission de radio consacrée au rap à Los Angeles. The Big Payback entrelace les destins d’exception, à la manière d’autres best-sellers musicaux américains comme The Wrecking Crew de Kent Hartman (sur les rats de studios de Los Angeles devenus célèbres à leur tour). Mais il fait aussi la place à des personnages sinon plus discrets, en tout cas moins connus. C’est le cas de Wendy Day, qui a joué un rôle décisif dans les carrières de certaines des plus grandes stars du rap : Master P et le label No Limit, Eminem et l’équipe de Cash Money. Sa carrière est riche en rebondissements et justifie à elle seule la traduction d’un extrait du livre, mais ce récit réserve d’autres surprises : à l’heure où les conversations abondent sur la signification de l’indépendance et du rapport aux majors dans le rap, le rôle, la méthode et les ambitions de Wendy Day pour la défense des intérêts des rappeurs à travers la Rap Coalition constituent un précédent (et un modèle ?) fascinant.La vie, la mort, la variétéOlivier ChevalNous avons découvert Olivier Cheval dans les pages de Lundi Matin, où il a écrit sur le chemsex et le pass sanitaire, et de l’excellente revue de cinéma Débordements, où ses réflexions sur la cinéphilie sont tressées d’anecdotes personnelles et de scènes d’amitié. Nous nous sommes dit que ce jeune homme avait du talent et que décidemment les personnes qui s’intéressent au cinéma étaient souvent plus à l’aise pour écrire en partant de leurs vies. À notre invitation ouverte, il a répondu avec un texte qui met le doigt sur des épiphanies sentimentales et confuses, qui apparaissent d’abord comme ses histoires à lui, mais qui ont aussi été les nôtres à l’écoute des mêmes chansons de variet’ — un répertoire qu’il nous fallait bien aborder tôt ou tard dans ces pages, au-delà du seul cas de Céline Dion (voir Audimat 3). Il y a dans ce texte toute la magie de l’exercice de l’essai, qui rend soudain évidente et partageable une expérience qui paraissait jusqu’alors irrémédiablement nébuleuse et subjective.Une écologie du grimeDan Hancox traduit par Sophian BourireOn peut parler du rap en faisant défiler le set de vignettes Panini à l’effigie des stars ou en faisant un commentaire sportif sur le tournoi entre capitales. Mais on peut aussi imaginer quelque chose comme son écologie. C’est particulièrement bienvenu pour un style comme le grime anglais. Celles et ceux qui ont connu la déflagration de sa première vague au milieu des années 2000 le savent : il y a une énergie dans cette musique qui ne peut être que le résultat d’une invention et d’une discipline collectives, impossible à réduire à des personnalités, même quand elles sont aussi singulières que celles de Wiley ou Dizzee Rascal. Cette énergie que Rob Gallagher a bien décrit dans un précédent numéro (Audimat 11) sous l’angle de l’agressivité ludique, Dan Hancox la ramène ici à ses fondations, à un milieu dense et favorable, dans lequel les tours de logement insalubres sont plus qu’un décor, mais ne sont qu’un point de la carte aux côtés des cours de récré et des plateformes vidéo, des centres culturels de quartier et des radios pirates. Il décrit ainsi les conditions qui auront permis l’existence de cet « âge de glace » du rap anglais, un moment qui aura laissé comme une brûlure dans son histoire et dont la marque n’est pas prête de s’effacer.La vie avant le zoukMylène MauricraceMylène Mauricrace est une jeune chercheuse à l’EHESS, où elle étudie l’histoire des femmes de la diaspora antillaise, et une créatrice/animatrice d’émissions de radio ( Histoires De et Musiques Hybrides sur Radio Campus Paris). Elle fait ici le lien entre ses deux passions. À l’heure où les diggers ont commencé la surenchère pour l’acquisition des disques antillais les plus rares et tandis que nous sommes bercés par les récits des circulations entre la Jamaïque, Londres et le Nord de l’Angleterre qui ont fait les grandes heures du dub ou du reggae, nous sommes bien en difficulté quand il s’agit de toucher du doigt l’ambiance des fêtes qui ont agité les mairies et salles de bal des 14e et 18e arrondissements de Paris, et qui ont préparé l’invasion du zouk. Mauricrace nous invite donc à apprécier le tempo particulier de la kadans qui l’a précédé. La polyphonie et le souci de transmission du groupe-orchestre la Perfecta ont notamment laissé leur empreinte sur ce texte où les réminiscences sonores s’entrecroisent avec les souvenirs d’enfance.Nuances de vintageDan Dipiero traduit par Sophie Garnier La nostalgie est devenue un leitmotiv de la critique musicale, d’autant plus depuis les médiations de Simon Reynolds (avec Retromania) sur le crépuscule d’un certain modernisme populaire. Nous avons déjà publié une critique de ces réflexions (voir Audimat 5), qui cherchait à prendre de la distance avec l’analyse de la nostalgie comme symptôme d’une impuissance politique, pour nous inviter à mieux saisir la façon dont différents artistes font fonctionner la nostalgie de façon plus ou moins singulière. Reynolds lui-même a décrit comment le label Mordant Music travaillait la nostalgie de manière intéressante, tandis que Mark Fisher a écrit de belles pages sur les spectres qui hantent les morceaux de Burial. S’il n’est pas si étonnant de trouver des mises en forme passionnantes de la nostalgie dans les musiques électroniques, dans la mesure où elles entretiennent une relation particulière avec l’idée de futur, on peut se demander ce qu’il en est pour le rock indé, le grunge ou la pop, a priori beaucoup plus attachés à l’urgence et à l’intensité du présent. C’est ce que fait le musicologue américain Dan Dipiero, qui s’intéresse à la façon dont les années 1970, 1980 et 1990 s’incarnent toutes différemment dans la pop et le rock d’aujourd’hui. Il en profite pour poursuivre sa réflexion (voir Audimat 13) sur les effets esthétiques de l’expérience de la dette et la précarité dans laquelle elle entraîne une partie de la jeunesse américaine. À l’écoute de chouchous de la presse américaine comme Soccer Mommy ou beabadoobee, Dan Dipiero nous invite à faire la différence entre souvenirs et fantasmes, et nous révèle comment l’apparent consensus du revival années 1990 masque un conflit de génération majeur.
Malgré son succès planétaire, la disco est sans doute le genre musical qui a été le plus décrié. Dans cette somme, Peter Shapiro rend justice à ce mélange de funk, de soul et de pop, né à New York dans les années 70, en réaction au rock, alors à bout de souffle. Loin de s’en tenir aux clichés – vêtements pailletés aux cols pointus et autres boules à facettes –, il révèle la richesse et la complexité d’un véritable courant culturel, prônant le plaisir et les rythmes débridés. Avec passion mais lucidité, il retrace l’histoire et la signification de la culture disco, issue du mouvement de libération gay et de l’émergence des valeurs individualistes encouragée par la nouvelle Amérique. Il étudie ses manifestations en Europe, analyse l’explosion du phénomène des nightclubs et la place primordiale prise par les dj’s qui, de pousseurs de disques, deviennent les instigateurs incontournables d’une danse aux rythmes endiablés. Il évoque ses principaux acteurs – le batteur Marc Cerrone, Chic, Donna Summer, mais surtout les producteurs de l’ombre, responsables des plus gros hits. Phénomène d’abord souterrain, la disco a rapidement conquis le grand public avec La Fièvre du samedi soir, avant de disparaître brutalement, sous les assauts de l’ordre moral. Shapiro n’hésite pas à pointer les excès et les ridicules de cet art de la parole désinvolte, futile, délestée de tout militantisme et, surtout, de cette production vouée à une surenchère de la rentabilité, qui ont conduit à son déclin. Ode au plaisir aussi bien qu’histoire culturelle, ce livre ne ravive pas moins une époque et éclaircit la portée sociale d’une musique, qui a su gommer les différences entre les âges, les sexes et les conditions.Traduit de l'anglais par Étienne Menu.format : 170 x 220 mm434 pages
Amazon de l’intérieurAnonymeDestruction d’emplois, rythme de travail insoutenable, évitement de la TVA , mise au travail de sans-papiers dans les chaînes logistiques et dégradation écologique des territoires : tels sont les effets ravageurs de l’implantation des hangars Amazon en France, comme ailleurs dans le monde. Dans un contexte où la parole des travailleur·euses de la tech se fait rare, nous avons saisi l’occasion de cet entretien avec un ingénieur en cybersécurité publié par Logic Magazine pour faire exister et circuler cette parole en français. On apprend notamment que la grande majorité des recettes d’Amazon ne se fait pas grâce à la vente de biens, mais celle de services numériques de stockage de données (Amazon Web Services), et on y découvre surtout qu’une certaine rhétorique de la sécurisation des données permet aux équipes de marketing de l’entreprise de séduire les clients et ainsi garantir son modèle d’affaire dans le cloud computing.Les pièges de l’attentionNick SeaverSi la critique des technologies a une spécificité, c’est sans doute, pour le meilleur comme pour le pire, un certain goût pour l’utilisation des métaphores et l’invention de concepts. On retrouve cela dans certaines zones de la recherche universitaire comme les études des sciences et des techniques (Science and Technology Studies ou STS), dans le travail d’auteur·ices bien connu·es comme Donna Haraway, quand ce ne sont pas les autobaptisé·es « archéologues » des médias qui jouent des chiasmes plus ou moins virtuoses (les médias comme virus, les virus comme médias, etc.). Nick Seaver, qui se définit volontiers comme ethnographe des cultures informatiques, est une figure des STS, et il ne rechigne pas à une forme de pensée qui joue sur les mots. Mais comme certain·es des meilleur·es dans cet exercice, il prend le risque de le faire, car il est capable de parler avec une certaine précision dans deux langues à la fois : en l’occurrence, celle du développement et du management de logiciels — et en particulier des systèmes de recommandation algorithmique — et celle du savoir des pièges, qu’on choisisse de l’appeler « art de la capture » ou, pour faire plus chic, « captologie ». Tout cela ne serait peut-être que coquetterie s’il ne s’agissait pas d’exprimer des rapports entre les deux univers qui sont parfois très directs. Comme l’explique l’article, certain·es ingénieur·es-stars sont passé·es par l’école des recherches sur le comportement animal. Surtout, ce réseau de métaphores prend tout son intérêt quand il permet de prendre du recul sur tout un jargon professionnel qui s’accompagne de petits indicateurs fétiches : taux de rétention et d’engagement, stickiness, etc. Ce détour par le vocabulaire professionnel des développeur·euses d’algorithmes permet d’observer une série de glissements de perspective : de la séduction à l’orientation des pratiques, du soutien dans la découverte à la production de réflexes et à la captation de l’attention, ou de l’objectif de satisfaction de l’utilisateur·ice à celle des actionnaires.Cringe & probabilitésRobin JamesJusqu’à une période récente, la critique de l’exploitation des données personnelles visait le pouvoir de prédiction plus ou moins crédible que celles-ci semblaient accorder à des entreprises surtout soucieuses d’identifier et d’alimenter des comportements d’achats. Si l’on n’est pas du genre à consommer des flux Facebook ou Instagram à longueur de journée, ou que l’on se pense assez malin·gne pour déjouer les publicités, il paraît assez facile d’écarter cela d’un revers de la main. Mais on sait aussi aujourd’hui qu’en France, Pôle Emploi et la CAF utilisent le même type de modèles prédictifs pour identifier des irrégularités et ainsi renforcer leurs contrôles sur les personnes ayant droit à des aides sociales (quitte à suspendre ces aides directement, et à tort). Sans s’attarder sur l’un de ces mécanismes de répression en particulier, la philosophe Robin James éclaire dans l’article qui suit ce qui constitue la base commune de leur fonctionnement : la méthode bayésienne en sciences des données. Et pour nous expliquer son principe, elle se concentre sur l’expression de l’orientation sexuelle et des identités de genre. James montre que la prétention à la neutralité d’un certain type de probabilités statistiques reproduit incidemment sur les plateformes en ligne le même genre de conventions sociales que celles qui fondent par ailleurs le racisme, la transphobie, l’aversion pour les handicapées et toutes autres formes d’exclusion. Parce que les conventions sociales ne passeraient plus par des catégories préconstruites (comme c’est le cas avec le mépris de classe, le sexisme ou le racisme), et parce qu’elles se situent désormais à une échelle granulaire, algorithmique et inaccessible au public, elles n’apparaissent plus d’emblée visibles et contestables de la même manière. Selon James, les nouveaux systèmes de gestion et de punition des déviances sur les plateformes sont d’autant plus machiavéliques et/ou kafkaïens qu’ils se passent bien d’un discours explicite sur les frontières de la « conformité ». La morale diffuse et ordinaire du cringe (« grimace », en français), cette façon intuitive de juger les comportements des autres déplacés ou incongrus, devient la meilleure métaphore de cette « nouvelle normalité ».Survivre avec l’algoLaura ForlanoNous avons déclaré dans notre premier numéro que Tèque s’intéressait « à la vie des technologies et à nos vies avec elles ». Mais pour être honnêtes, le premier plan nous est d’emblée paru plus concret que le second. Qu’est-ce que c’est, au fond, que de vivre avec les technologies ? A-t-on seulement les moyens — les mots, le temps et la patience, les savoirs tacites et l’expérience de l’(auto-)observation — qui permettent de décrire et d’étayer la rencontre avec une interface de trading, la fréquentation d’une application de rencontres, l’usage d’une méthode de cryptage, la rencontre avec un virus informatique, l’immersion dans une base de données ? Ce genre d’ambition rencontre les mêmes défis que toute écriture située — comment partir de l’échelle du quotidien, du personnel, en évitant le nombrilisme ? Il se peut que les réponses à ces questions ne soient que locales, ad hoc, expérimentales, sans cesse remises à l’épreuve ; et que les personnes les mieux placées pour écrire ce genre de choses ne viennent pas forcément des sciences des données ou des domaines de recherche spécialisés dans l’informatique ou les réseaux. Quoi qu’il en soit, s’il nous fallait un emblème de ce que ce genre de perspective offre d’inédit et de précieux, ce court article, transcription d’une conférence donnée lors d’un évènement intitulé « Co-opting AI : Body » en 2019, pourrait bien y prétendre : Laura Forlano, professeur de design dans une école d’architecture de l’Illinois, y raconte ses jours et ses nuits avec un appareil dont le bon fonctionnement est pour elle une question de vie et de mort.Embarquée dans GTA-RPJulie Le BaronJulie Le Baron est aussi à l’aise pour décrire la mélancolie qui habite les recoins oubliés des premiers univers virtuels comme Active Worlds pour Canard PC que les transformations des nuits étoilés chez Ciel & Espace. En bons newbies, nous n’avions que vaguement entendu parlé du role play : ce phénomène consiste à incarner et improviser autour de personnages précis dans des jeux open world — avant qu’elle ne nous propose une immersion dans les serveurs qui héberge l’un des communautés françaises les plus vibrantes, dans les rues de la mythique ville Liberty City de GTA. On la suit se familiarisant peu à peu avec les règles du jeu et les soubresauts d’un scénario qui ne cesse de s’inventer en temps réel. Avec ce texte, il nous a paru important de montrer qu’en dehors des mise en scène glossy d’Instagram et des clowneries de TikTok, une autre théâtralité joyeuse se dessine dans les role play : un désir émancipateur d’échapper à sa condition en inventant une vie rêvée ou banale, celle d’un chauffeur de bus ou d’une bimbo rebelle. Mais dans cet univers, comme peut-être dans ceux de Donjons et Dragons ou Second Life, c’est peut-être le plus familier qui s’avère le plus étrange.
Book about a rock band the never repeat nor does concerts.