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MURS DE L’ATLANTIQUE est une recherche menée autour du territoire breton, qui propose un dialogue visuel entre deux phénomènes : les restes du Mur de l’Atlantique - ces blockhaus qui constellent le littoral de manière lourde et permanente ; les free parties, ces fêtes techno illégales, qui apparaissent spontanément dans les campagnes et sur les côtes, avant de disparaître aussitôt. Murs de son, enceintes fortifiées, campements improvisés, radicalité des matériaux, des sons et des éléments : ce projet s’intéresse aux façons d’occuper des espaces – les marges, en l’occurrence ; à l’architecture – qu’elle soit inaltérable ou, au contraire, rudimentaire ; et à la fête - lue comme une opération de guérilla, permettant une brèche hors de toute catégorisation, de tout contrôle.En suivant le littoral, en parcourant les chemins de traverse, et à partir de la figure du mur, ce projet vient questionner la construction d’une identité collective, le sentiment d’appartenance à une communauté – aussi temporaire soit-elle – qui se vit dans le secret et dans l’illégalité. Ce travail retrace sept ans de fêtes et de dérives.------------Nous avons apporté le plus grand soin à sa conception éditoriale, la méthode d’impression, ses différents papiers et son façonnage :• Format 168x213mm• Couverture rigide marquée à chaud noir mat sur papier toilé vinyle gris• Dos carré cousu collé• Cahier de 96 pages quadri offset sur arctic volume 135gr• Cahier de 20 pages noir offset sur materica Verdigis 120gr• Texte et images : Julie Hascoët• Conception éditoriale : Nathalie Bihan et Julie Hascoët• Conception graphique : Nathalie Bihan et Antonin Faurel• Impression : Gráfica Maiadouro S.A.• Traduction en anglais : Guilvic Le Cam• ISBN : 978-2-490487-23-3• Dépôt légal : 2e trimestre 2022• 120 pages• Achevé d’imprimer à 650 exemplaires en mai 2022Ce livre a été en partie financé via le dispositif Contre vents et marées,avec le soutien de la Région Bretagne en collaboration avec a.c.b - art contemporain en Bretagne et la Galerie le Carré d’Art à Chartres de Bretagne.Merci à toutes les personnes qui, de près ou de loin ont rendu ce projet possible, un merci tout particulier aux sound systems.
Pierre Boulez naît le 26 mars 1925 à Montbrison. Dans cette petite ville à la vie musicale modeste, le jeune Pierre Boulez décide de devenir compositeur.Dès 1943, il s'installe à Paris, capitale alors occupée, rongée par le système de la Collaboration. Le compositeur s'efforce pourtant d'y repérer les rares bastions de modernité qui peuvent subsister. À la Libération, la nouvelle génération de musiciens refuse que les débats reprennent là où ils s'étaient arrêtés quatre ans plus tôt. Plus qu'une orientation esthétique, la connaissance approfondie des œuvres de Schönberg, Berg, Webern, et Bartók impliquait une conscience historique nouvelle.Cet entretien s'attache à mieux comprendre les années de formation puis la naissance des premières œuvres d'un des grands musiciens de notre époque.Nombre de pages : 88 pagesFormat : 14x20 cm (ép. 0.9 cm)
Le rap, poésie urbaine si souvent décriée, reflet d’une génération désabusée et révoltée… Injustice, racisme, immigration, institutions : les thèmes abordés par le rap, qu’il soit « conscient » ou « hardcore », sont résolument polémiques.En tant que composante de la sphère artistique, le rap bénéficie-t-il d’un traitement de faveur ?La question des rapports entre musique et liberté d’expression, droit humain fondamental, est on ne peut plus d’actualité.Accessible à un public novice, cet ouvrage dévoile les garde-fous juridiques qui viennent garantir au rappeur le libre exercice de son art.Pour mieux comprendre, il faut évidemment décortiquer la législation, mais également au-delà, se pencher sur les facteurs politiques, les enjeux sociétaux, la pédagogie, etc.Un tour d’horizon des plus célèbres affaires judiciaires qu’ait connu le monde du rap français permet d’ouvrir le débat et de donner des pistes de réflexion : le seul statut d’artiste suffit-il à légitimer n’importe quelle punchline ? Doit-on relativiser la « dangerosité » supposée du rap ?Si l'on ne peut tout faire, peut-on du moins tout chanter ?Nombre de pages : 136 pagesFormat : 14.5 x 21 cm (ép. 1.5 cm)
La Monte Young est un des musiciens américains parmi les plus radicaux à l’origine de la musique minimale à la fin des années 1950 et au début des années 1960. Il va développer la notion d’intonation juste avec The Well-Tuned Piano et le concept de musique éternelle à travers le Théâtre de l’Éternelle Musique et les différentes réalisations de la Dream House. Il sera aussi précurseur de mouvements artistiques comme celui des artistes Fluxus ou de l’art conceptuel.Nombre de pages : 248 pagesFormat : 14.6 x 21 cm (ép. 2 cm)
Charlemagne Palestine fait partie des « big five » de la scène minimaliste américaine, bien qu’il récuse ce terme de minimaliste pour se qualifier plus volontiers de maximaliste. Même s’il utilise le « son statique », sa musique ou « body music » est du côté de la performance et de l’improvisation, faisant intervenir la voix, les carillons et surtout le Bösendorfer Imperial. Charlemagne Palestine fut aussi un des pionniers de la musique électronique, par son usage des premiers synthétiseurs en Californie et à New York… Nombre de pages : 96 pagesFormat : 14.5 x 21 cm (ép. 1 cm)
Pionnière de la musique sur synthétiseur – instrument auquel elle a donné quelques-uns de ses chefs-d’oeuvre –, proche de Pierre Schaeffer et de Pierre Henry dans les années cinquante, des peintres de l’avant-garde française et new-yorkaise dans les années soixante et soixante-dix, Éliane Radigue a construit, loin des milieux musicaux officiels, l’une des productions les plus originales de ces cinquante dernières années. Sa conception du temps musical fascine ses auditeurs depuis des décennies. De nombreux jeunes compositeurs s’intéressent aujourd’hui à son travail et s’en inspirent… Nombre de pages : 144 pagesFormat : 14.6x20.5 cm (ép. 1.2 cm)
Designed by Pablo Orrego 4 Colour Risograph ZineEdition of 5012pgs on 160gsm recycled papers148x210mm
Story & Illustrations by Ruan Van Vliet GAS COMICS #1 is a zine collecting the first short comics from illustrator Ruan van Vliet. It contains ten “funny” comics and some other drawings. It covers themes like burglary, bad posture and what can happen when you don’t listen to a scuba instructor because you’re a greedy little pig when it comes to pomegranates. - 28 pgs - 120gsm recycled fedrigoni papers with silky matt laminated cover - 3 colour risograph cover / 2 and 3 colour interior pages - 8x8 inchesPrint and published in house at Jumbo Press
Story & Illustrations by Pau Sampera - 70 Pgs Riso printed- 120GSM fedrigoni x 220GSM colorplan cover- Screen printed with florescent yellow- 7 colour riso- Pur-bound- 23.7 x 17.8cm'We live in a city full of rats. If you stop for a minute and observe them you'll see we are not that different at the end. We were born in a world that forces us to leave our dreams and projects behind in order to go out and get that cheese. Of course we all love a bit of stinky cheese, but where does fantasy remain?'
We are finally back with the 3rd volume of Bubblegum!! An anthology with 40 illustrators from all over the world jam-packed into one big risograph printed book. We started the anthology series as platform to give a variety of artists a space to play with risograph and explore the theme of candy along with the idea that cute things are not always what they seem. Each illustrator has taken this theme into their own style and has created a special comic or illustration for this book. Like the last volume this is a one-off print run. We've spent over a year printing it in between projects with our MZ770 risograph printer layer by layer, then finally finishing it off with glue binding and hand screen printed covers. 8 x 10 inches152 pgs40 artists from all over the worldForeword, bios of each artist, and a bunch of incredible underground comics and illustrations!
Featuring Louise Chen, John Gómez, Apiento, Regularfantasy, Lauer, Beatrice Dillon, Public Possession, River Yarra, Sadar Bahar, Anthony Naples, and the visual feature, “A Decade of Power and L.I.E.S.”228 pages, Perfect bound, SoftcoverPrinting: KOPA, EU
Record Culture Magazine Issue 7, 2020.Featuring Biscuit, Colin Self, Michel Gaubert, Budino, Andras, Eric Duncan, Weyes Blood, The Juan MacLean, Roza Terenzi, and the visual feature “Miró & Music”.208 pages, Perfect bound, SoftcoverIssue 7 supplement:Playing To The GodsA visual exploration of Bali’s gamelan culturePhotography by Nathan Perkel68 pages, Saddle stitch, Softcover
We continue our survey of Paris’s vibrant creative communities for this second edition of Makers Paris.By Kate van den Boogert with photography by Thibault MontamatBook design Change is GoodPublished by our friends Ofr. Editions39 €
198 x 270 mm, 228 pagesBilingual FR/ EN editionSwiss binding
ISBN 978-2-493957-01-6
Préface d'Arnaud Labelle-Rojoux.Introduction de Patrice Caillet et Alan Courtis. paru en novembre 2022édition française20 x 20 cm (broché)192 pages (ill.)Travail de collecte de pochettes de disques revisitées et modifiées par des inconnus, Discographisme maison / Homemade record sleeves se fait l'écho d'une expérience intime, à la marge, ignorée, à replacer dans une histoire de l'iconographie, de la musique populaire... et de l'art brut.Inscriptions timides ou inachevées, caviardages bâclés ou réalisations abouties relevant d'une relative « intentionnalité artistique », on y trouve autant de marques d'attachement ou de transgression à l'égard de « modèles » : entre dérision et non-sens, déchaînement outrancier et occurrence floue, biffage et illumination artistique, messages personnels, déclarations d'amour ou de rejet… Ces images amateurs sont l'expression d'instants vécus, d'expériences graphiques aventureuses oscillant entre création et iconoclasme : une force irrépressible qui révèle peut-être aussi la manifestation d'un inconscient collectif dans toute sa splendeur.Patrice Caillet est programmateur (théâtre, danse, musique). Il élabore de manière ponctuelle un travail d'inspiration documentaire, oscillant entre culture populaire et art contemporain : observation, collecte et recensement de matériaux culturels, études sur l'approximation, la distraction en art… Il est l'auteur du livre Discographisme récréatif, ouvrage rassemblant des pochettes de disques refaites ou modifiées, trouvées pour la plupart au marché aux puces, du projet Silent Entertainment avec Matthieu Saladin et Adam David, de Dites-le avec un disque (avec Elia et Adam David). Il est aussi administrateur du « Champ d'observation des lignes, des perspectives et de leur absence ».Alan Courtis (né en 1972 en Argentine), également connu sous le nom d'Anla Courtis, évolue dans le champ de l'art sonore, de la musique électroacoustique, du drone, du bruit, de l'improvisation et de la composition. Il est membre fondateur du groupe Reynols. Sa musique écrite a été jouée dans de nombreux pays. Il a été commissionné par le Phoenix Basel Ensemble, Český Rozhlas et a été artiste en résidence à l'EMS, au GRM, au Cafe Oto et à l'USF. Il a plus de 500 disques sur des labels comme Mego, P.S.F., Pogus, RRR, etc. Il a effectué de nombreuses tournées au Japon, en Chine, à Singapour, en Malaisie, en Thaïlande, en Europe, aux États-Unis, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Amérique latine et a collaboré avec des musiciens tels que Pauline Oliveros, Phill Niblock, David Toop, Merzbow, Lee Ranaldo, Jim O'Rourke, L.A.F.M.S., Makoto Kawabata, Tetsuo Furudate, Nihilist Spasm Band, Eddie Prevost et « L'autopsie a révélé que la mort était due à l'autopsie ». Alan Courtis publie régulièrement des articles dans diverses revues internationales, The Wire, Leben mit Down-Syndrom, Musicworks, Revue & Corrigée, El Cisne, Educación Especial ou Grupo Docente.
Free techno photography by Rab (Berlin-Europe 1992-96)'Off Limits' provides a rare glimpse of a world unknown to most: the squatter and techno-traveller communities living in Berlin in the immediate years following the fall of the Wall.
Sommaire :J Dilla, presque à tempsDan Charnas traduit par Sophian BourireFaire grimacer la popJulie AckermannJouir dans les aigusValentin GrimaudPenser hardcoreVincent Chanson & Guillaume HeuguetL’ennui avec les musiques improviséesThomas Dunoyer de Segonzac
Amazon de l’intérieurAnonymeDestruction d’emplois, rythme de travail insoutenable, évitement de la TVA , mise au travail de sans-papiers dans les chaînes logistiques et dégradation écologique des territoires : tels sont les effets ravageurs de l’implantation des hangars Amazon en France, comme ailleurs dans le monde. Dans un contexte où la parole des travailleur·euses de la tech se fait rare, nous avons saisi l’occasion de cet entretien avec un ingénieur en cybersécurité publié par Logic Magazine pour faire exister et circuler cette parole en français. On apprend notamment que la grande majorité des recettes d’Amazon ne se fait pas grâce à la vente de biens, mais celle de services numériques de stockage de données (Amazon Web Services), et on y découvre surtout qu’une certaine rhétorique de la sécurisation des données permet aux équipes de marketing de l’entreprise de séduire les clients et ainsi garantir son modèle d’affaire dans le cloud computing.Les pièges de l’attentionNick SeaverSi la critique des technologies a une spécificité, c’est sans doute, pour le meilleur comme pour le pire, un certain goût pour l’utilisation des métaphores et l’invention de concepts. On retrouve cela dans certaines zones de la recherche universitaire comme les études des sciences et des techniques (Science and Technology Studies ou STS), dans le travail d’auteur·ices bien connu·es comme Donna Haraway, quand ce ne sont pas les autobaptisé·es « archéologues » des médias qui jouent des chiasmes plus ou moins virtuoses (les médias comme virus, les virus comme médias, etc.). Nick Seaver, qui se définit volontiers comme ethnographe des cultures informatiques, est une figure des STS, et il ne rechigne pas à une forme de pensée qui joue sur les mots. Mais comme certain·es des meilleur·es dans cet exercice, il prend le risque de le faire, car il est capable de parler avec une certaine précision dans deux langues à la fois : en l’occurrence, celle du développement et du management de logiciels — et en particulier des systèmes de recommandation algorithmique — et celle du savoir des pièges, qu’on choisisse de l’appeler « art de la capture » ou, pour faire plus chic, « captologie ». Tout cela ne serait peut-être que coquetterie s’il ne s’agissait pas d’exprimer des rapports entre les deux univers qui sont parfois très directs. Comme l’explique l’article, certain·es ingénieur·es-stars sont passé·es par l’école des recherches sur le comportement animal. Surtout, ce réseau de métaphores prend tout son intérêt quand il permet de prendre du recul sur tout un jargon professionnel qui s’accompagne de petits indicateurs fétiches : taux de rétention et d’engagement, stickiness, etc. Ce détour par le vocabulaire professionnel des développeur·euses d’algorithmes permet d’observer une série de glissements de perspective : de la séduction à l’orientation des pratiques, du soutien dans la découverte à la production de réflexes et à la captation de l’attention, ou de l’objectif de satisfaction de l’utilisateur·ice à celle des actionnaires.Cringe & probabilitésRobin JamesJusqu’à une période récente, la critique de l’exploitation des données personnelles visait le pouvoir de prédiction plus ou moins crédible que celles-ci semblaient accorder à des entreprises surtout soucieuses d’identifier et d’alimenter des comportements d’achats. Si l’on n’est pas du genre à consommer des flux Facebook ou Instagram à longueur de journée, ou que l’on se pense assez malin·gne pour déjouer les publicités, il paraît assez facile d’écarter cela d’un revers de la main. Mais on sait aussi aujourd’hui qu’en France, Pôle Emploi et la CAF utilisent le même type de modèles prédictifs pour identifier des irrégularités et ainsi renforcer leurs contrôles sur les personnes ayant droit à des aides sociales (quitte à suspendre ces aides directement, et à tort). Sans s’attarder sur l’un de ces mécanismes de répression en particulier, la philosophe Robin James éclaire dans l’article qui suit ce qui constitue la base commune de leur fonctionnement : la méthode bayésienne en sciences des données. Et pour nous expliquer son principe, elle se concentre sur l’expression de l’orientation sexuelle et des identités de genre. James montre que la prétention à la neutralité d’un certain type de probabilités statistiques reproduit incidemment sur les plateformes en ligne le même genre de conventions sociales que celles qui fondent par ailleurs le racisme, la transphobie, l’aversion pour les handicapées et toutes autres formes d’exclusion. Parce que les conventions sociales ne passeraient plus par des catégories préconstruites (comme c’est le cas avec le mépris de classe, le sexisme ou le racisme), et parce qu’elles se situent désormais à une échelle granulaire, algorithmique et inaccessible au public, elles n’apparaissent plus d’emblée visibles et contestables de la même manière. Selon James, les nouveaux systèmes de gestion et de punition des déviances sur les plateformes sont d’autant plus machiavéliques et/ou kafkaïens qu’ils se passent bien d’un discours explicite sur les frontières de la « conformité ». La morale diffuse et ordinaire du cringe (« grimace », en français), cette façon intuitive de juger les comportements des autres déplacés ou incongrus, devient la meilleure métaphore de cette « nouvelle normalité ».Survivre avec l’algoLaura ForlanoNous avons déclaré dans notre premier numéro que Tèque s’intéressait « à la vie des technologies et à nos vies avec elles ». Mais pour être honnêtes, le premier plan nous est d’emblée paru plus concret que le second. Qu’est-ce que c’est, au fond, que de vivre avec les technologies ? A-t-on seulement les moyens — les mots, le temps et la patience, les savoirs tacites et l’expérience de l’(auto-)observation — qui permettent de décrire et d’étayer la rencontre avec une interface de trading, la fréquentation d’une application de rencontres, l’usage d’une méthode de cryptage, la rencontre avec un virus informatique, l’immersion dans une base de données ? Ce genre d’ambition rencontre les mêmes défis que toute écriture située — comment partir de l’échelle du quotidien, du personnel, en évitant le nombrilisme ? Il se peut que les réponses à ces questions ne soient que locales, ad hoc, expérimentales, sans cesse remises à l’épreuve ; et que les personnes les mieux placées pour écrire ce genre de choses ne viennent pas forcément des sciences des données ou des domaines de recherche spécialisés dans l’informatique ou les réseaux. Quoi qu’il en soit, s’il nous fallait un emblème de ce que ce genre de perspective offre d’inédit et de précieux, ce court article, transcription d’une conférence donnée lors d’un évènement intitulé « Co-opting AI : Body » en 2019, pourrait bien y prétendre : Laura Forlano, professeur de design dans une école d’architecture de l’Illinois, y raconte ses jours et ses nuits avec un appareil dont le bon fonctionnement est pour elle une question de vie et de mort.Embarquée dans GTA-RPJulie Le BaronJulie Le Baron est aussi à l’aise pour décrire la mélancolie qui habite les recoins oubliés des premiers univers virtuels comme Active Worlds pour Canard PC que les transformations des nuits étoilés chez Ciel & Espace. En bons newbies, nous n’avions que vaguement entendu parlé du role play : ce phénomène consiste à incarner et improviser autour de personnages précis dans des jeux open world — avant qu’elle ne nous propose une immersion dans les serveurs qui héberge l’un des communautés françaises les plus vibrantes, dans les rues de la mythique ville Liberty City de GTA. On la suit se familiarisant peu à peu avec les règles du jeu et les soubresauts d’un scénario qui ne cesse de s’inventer en temps réel. Avec ce texte, il nous a paru important de montrer qu’en dehors des mise en scène glossy d’Instagram et des clowneries de TikTok, une autre théâtralité joyeuse se dessine dans les role play : un désir émancipateur d’échapper à sa condition en inventant une vie rêvée ou banale, celle d’un chauffeur de bus ou d’une bimbo rebelle. Mais dans cet univers, comme peut-être dans ceux de Donjons et Dragons ou Second Life, c’est peut-être le plus familier qui s’avère le plus étrange.
Syndicalisme rapDan Charnas traduit par Hervé LoncanLa vie, la mort, la variétéOlivier ChevalUne écologie du grimeDan Hancox traduit par Sophian BourireLa vie avant le zoukMylène MauricraceNuances de vintageDan Dipiero traduit par Sophie GarnierSyndicalisme rapDan Charnas traduit par Hervé Loncan Le texte qui suit est extrait d’un livre palpitant de Dan Charnas, longtemps journaliste pour le magazine de référence The Source et l’un des premiers animateurs d’une émission de radio consacrée au rap à Los Angeles. The Big Payback entrelace les destins d’exception, à la manière d’autres best-sellers musicaux américains comme The Wrecking Crew de Kent Hartman (sur les rats de studios de Los Angeles devenus célèbres à leur tour). Mais il fait aussi la place à des personnages sinon plus discrets, en tout cas moins connus. C’est le cas de Wendy Day, qui a joué un rôle décisif dans les carrières de certaines des plus grandes stars du rap : Master P et le label No Limit, Eminem et l’équipe de Cash Money. Sa carrière est riche en rebondissements et justifie à elle seule la traduction d’un extrait du livre, mais ce récit réserve d’autres surprises : à l’heure où les conversations abondent sur la signification de l’indépendance et du rapport aux majors dans le rap, le rôle, la méthode et les ambitions de Wendy Day pour la défense des intérêts des rappeurs à travers la Rap Coalition constituent un précédent (et un modèle ?) fascinant.La vie, la mort, la variétéOlivier ChevalNous avons découvert Olivier Cheval dans les pages de Lundi Matin, où il a écrit sur le chemsex et le pass sanitaire, et de l’excellente revue de cinéma Débordements, où ses réflexions sur la cinéphilie sont tressées d’anecdotes personnelles et de scènes d’amitié. Nous nous sommes dit que ce jeune homme avait du talent et que décidemment les personnes qui s’intéressent au cinéma étaient souvent plus à l’aise pour écrire en partant de leurs vies. À notre invitation ouverte, il a répondu avec un texte qui met le doigt sur des épiphanies sentimentales et confuses, qui apparaissent d’abord comme ses histoires à lui, mais qui ont aussi été les nôtres à l’écoute des mêmes chansons de variet’ — un répertoire qu’il nous fallait bien aborder tôt ou tard dans ces pages, au-delà du seul cas de Céline Dion (voir Audimat 3). Il y a dans ce texte toute la magie de l’exercice de l’essai, qui rend soudain évidente et partageable une expérience qui paraissait jusqu’alors irrémédiablement nébuleuse et subjective.Une écologie du grimeDan Hancox traduit par Sophian BourireOn peut parler du rap en faisant défiler le set de vignettes Panini à l’effigie des stars ou en faisant un commentaire sportif sur le tournoi entre capitales. Mais on peut aussi imaginer quelque chose comme son écologie. C’est particulièrement bienvenu pour un style comme le grime anglais. Celles et ceux qui ont connu la déflagration de sa première vague au milieu des années 2000 le savent : il y a une énergie dans cette musique qui ne peut être que le résultat d’une invention et d’une discipline collectives, impossible à réduire à des personnalités, même quand elles sont aussi singulières que celles de Wiley ou Dizzee Rascal. Cette énergie que Rob Gallagher a bien décrit dans un précédent numéro (Audimat 11) sous l’angle de l’agressivité ludique, Dan Hancox la ramène ici à ses fondations, à un milieu dense et favorable, dans lequel les tours de logement insalubres sont plus qu’un décor, mais ne sont qu’un point de la carte aux côtés des cours de récré et des plateformes vidéo, des centres culturels de quartier et des radios pirates. Il décrit ainsi les conditions qui auront permis l’existence de cet « âge de glace » du rap anglais, un moment qui aura laissé comme une brûlure dans son histoire et dont la marque n’est pas prête de s’effacer.La vie avant le zoukMylène MauricraceMylène Mauricrace est une jeune chercheuse à l’EHESS, où elle étudie l’histoire des femmes de la diaspora antillaise, et une créatrice/animatrice d’émissions de radio ( Histoires De et Musiques Hybrides sur Radio Campus Paris). Elle fait ici le lien entre ses deux passions. À l’heure où les diggers ont commencé la surenchère pour l’acquisition des disques antillais les plus rares et tandis que nous sommes bercés par les récits des circulations entre la Jamaïque, Londres et le Nord de l’Angleterre qui ont fait les grandes heures du dub ou du reggae, nous sommes bien en difficulté quand il s’agit de toucher du doigt l’ambiance des fêtes qui ont agité les mairies et salles de bal des 14e et 18e arrondissements de Paris, et qui ont préparé l’invasion du zouk. Mauricrace nous invite donc à apprécier le tempo particulier de la kadans qui l’a précédé. La polyphonie et le souci de transmission du groupe-orchestre la Perfecta ont notamment laissé leur empreinte sur ce texte où les réminiscences sonores s’entrecroisent avec les souvenirs d’enfance.Nuances de vintageDan Dipiero traduit par Sophie Garnier La nostalgie est devenue un leitmotiv de la critique musicale, d’autant plus depuis les médiations de Simon Reynolds (avec Retromania) sur le crépuscule d’un certain modernisme populaire. Nous avons déjà publié une critique de ces réflexions (voir Audimat 5), qui cherchait à prendre de la distance avec l’analyse de la nostalgie comme symptôme d’une impuissance politique, pour nous inviter à mieux saisir la façon dont différents artistes font fonctionner la nostalgie de façon plus ou moins singulière. Reynolds lui-même a décrit comment le label Mordant Music travaillait la nostalgie de manière intéressante, tandis que Mark Fisher a écrit de belles pages sur les spectres qui hantent les morceaux de Burial. S’il n’est pas si étonnant de trouver des mises en forme passionnantes de la nostalgie dans les musiques électroniques, dans la mesure où elles entretiennent une relation particulière avec l’idée de futur, on peut se demander ce qu’il en est pour le rock indé, le grunge ou la pop, a priori beaucoup plus attachés à l’urgence et à l’intensité du présent. C’est ce que fait le musicologue américain Dan Dipiero, qui s’intéresse à la façon dont les années 1970, 1980 et 1990 s’incarnent toutes différemment dans la pop et le rock d’aujourd’hui. Il en profite pour poursuivre sa réflexion (voir Audimat 13) sur les effets esthétiques de l’expérience de la dette et la précarité dans laquelle elle entraîne une partie de la jeunesse américaine. À l’écoute de chouchous de la presse américaine comme Soccer Mommy ou beabadoobee, Dan Dipiero nous invite à faire la différence entre souvenirs et fantasmes, et nous révèle comment l’apparent consensus du revival années 1990 masque un conflit de génération majeur.
La couleur du cielJakuta AlikavazovicNovembre à Pékin, c’est le début des pics de consommation d’énergie, le moment où l’on relance les centrales à charbon. Le smog s’installe, pénètre les bronches et trouble la vision. Les indicateurs de pollution dépassent les seuils répertoriés par les applis de suivi de la qualité de l’air. Puis soudain, retour du ciel bleu. Ceux qui ont vécu cet épisode, appelé Blue Meeting, peinent à dire ce qui, de l’âpreté du smog ou de l’éclaircie programmée, les a le plus perturbés. Ils s’interrogent sur le sens à donner au phénomène. Et si le Blue Meeting était le présage d’un futur dans lequel la météo n’est plus vraiment une surprise, dans lequel nos discussions quotidiennes portent sur nos rapports de force avec l’atmosphère ? Il nous faudrait inventer une nouvelle langue pour parler du ciel. Nous aurions à pratiquer cette forme de dialectique à laquelle se livre Jakuta Alikavazovic — un principe incessant et délicat de reformulation, familier de son écriture. Ses chroniques et ses livres interrogent d’ailleurs de manière récurrente notre rapport au ciel ; le titre du dernier en date en témoigne : Comme un ciel en nous. Elle l’a écrit après avoir passé une nuit au Louvre, à réfléchir au monde qu’on lui avait transmis, à la manière d’y prendre place et, peut-être, de le modifier.De rouille et de teckJane Hutton traduit par Fanny Quément Soixante gigatonnes de matière sont déplacées chaque année par les humains à la surface de la planète. C’est huit fois plus qu’au début du XXe siècle. Siècle durant lequel l’usage, la gestion et l’approvisionnement des matériaux se sont considérablement ramifiés à mesure que le design s’est spécialisé. Dans Paysages Réciproques, l’ouvrage dont est extrait le texte que nous publions, Jane Hutton distingue cinq histoires sociales et environnementales qui, parmi les méandres de ces mouvements matériels, relient les aménagements de la ville de New York aux sites d’extraction invisibles dont proviennent l’acier, le granite, les platanes, les fertilisants et en l’occurrence les bois exotiques. Contrairement à ce qu’indique le titre Paysages Réciproques, Jane Hutton décrit des échanges inégaux entre les sites d’extraction et les sites de mise en œuvre. Elle montre le flou des chaînes d’approvisionnement des matériaux, le manque de prise des politiques environnementales, l’échelle déconcertante de l’économie de marché qui rend la ressource invisible. Le mot réciproque, écrit-elle, « n’est pas destiné à adoucir, dissimuler, ou suggérer l’équilibre. Au contraire, son usage intentionnel a valeur d’aspiration. Lorsqu’il est associé au “paysage”, il souligne les interdépendances inextricables que les humains partagent avec le monde plus qu’humain, que les consommateurs partagent avec les producteurs. » Paysages réciproques est avant tout un exercice de pensée qui conçoit ces matériaux qui parcourent le monde comme une matière changeante, en constante évolution. Une matière façonnée par l’autre et qui le façonne en retour. Paysages réciproques s’inscrit résolument, sans qu’il en soit jamais vraiment question, dans le courant des humanités environnementales. Sa portée théorique est tenue à distance, et considérée à partir de la matière, du terrain, du détail biologique, du fait politique. L’enquête de Jane Hutton, c’est ce qui fait sa force, est menée à l’échelle globale, mais toujours à hauteur d’œil.Destins plastiquesRanjan Ghosh traduit par Fanny Quément En 2012, la géologue Patricia Corcoran et la sculptrice Kelly Jazvac découvrent, sur la plage de Kamilo Beach à Hawaï, où l’océanographe Charles Moore dit avoir aperçu d’étranges conglomérats de plastique et de sable, 167 fragments de roches, de 2 à 22,5 cm de diamètre, présentant un mélange de basalte et de plastique fondu. Patricia Corcoran, Charles Moore et Kelly Jazvac insistent : ces roches, dénommées désormais plastiglomérats, sont des exemples d’une « action anthropique (la combustion) réagissant à un problème anthropique (la pollution plastique) ». Elles sont en effet les produits de feux de camp allumés sur la plage, et non, comme Charles Moore l’avait d’abord supposé, le résultat d’une interaction spontanée entre lave en fusion et polymères. Le texte de Ranjan Ghosh, paru initialement en février 2021 dans la revue Critical Inquiry, est lui-même un conglomérat, un montage de références et de signes composites. Il est en cela un pur produit de l’ère plastique, à l’image du plastiglomérat-roche et du plastiglomérat-œuvre transformé en ready-made par Kelly Jazvac. Si à la fois Ranjan Ghosh et Kelly Jazvac s’intéressent au plastiglomérat, c’est bien en effet parce qu’ils voient en cette roche l’incarnation d’une nouvelle Nature. Une nature qui n’existe pas en dehors de nous, ce qui reviendrait à continuer à nous penser séparés d’elle, mais une nature produite par nous, formée par nos représentations et actions. Ranjan Ghosh, penseur et professeur au Département d’Anglais de l’Université du nord du Bengale, nous rappelle ici que le monde-plastique que nous habitons est le même monde-plastique que nous fabriquons. Il se place ainsi dans une longue tradition de dévoilement et de déconstruction des récits dominants, dont l’Anthropocène est devenu le dernier exemple en date.La peau des mursCamille BlekerSe pencher sur l’architecture d’une maison est, par bien des aspects, une affaire d’omission ou de zoom sélectif. Bien entendu, l’architecture est le résultat d’une entente, d’un contrat, d’intentions et de compromis. Puis la maison devient, selon la formule de Gaston Bachelard, « le coffre de la mémoire ». Tout ceci, on peut s’autoriser à l’ignorer si l’on veut observer comment l’ensemble des situations qui la composent s’articulent les unes aux autres, au monde et à l’époque. Camille Bleker connaissait de vue la résidence familiale dont il est ici question et dont le nom de l’architecte est très connu. Elle l’avait aperçue sous une autre forme, après sa seconde transformation en 1991, sans savoir d’ailleurs qui en était l’architecte, sans notion étayée de son importance ni de son rôle dans l’histoire des formes. On sait à peu près ce que l’avènement de la starchitecture a produit de merveilles et de déconvenues au tournant du XXIe siècle. On comprend qu’il n’était pas inutile de l’oublier pour revenir à l’architecture de la maison. C’est donc moins attentive à la signature de l’architecte qu’à l’humeur de l’époque et à la matière même des espaces, qu’elle s’est replongée dans les photos de la maison et de ses distorsions.
Jungle, ambient jungle, techstep, speed garage, darkcore, grime, dubstep, funky… Depuis le début des années 1990, une série de styles musicaux s’est répandue du Royaume-Uni jusqu’aux dancefloors du monde entier. Ces musiques électroniques ont pris forme autour d’une passion pour la basse, les breakbeats, les sonorités issues du dancehall et le fracas des samples d’orchestre. Alimentées par les drogues (ecstasy, kétamine) et longtemps indissociables des radios pirates, elles composent ce que le critique britannique Simon Reynolds (Rétromania, Le choc du glam) a nommé le « continuum hardcore », pour mieux insister sur leur histoire commune. Dans ce livre, Reynolds revient sur ses propres expériences pour nous faire (re)découvrir une foule de maxis et de morceaux légendaires ou oubliés. Il revendique leur radicalité contre le mépris de classe, écoute les rapports féminin/masculin se transformer au cœur des infrabasses, et les réinscrit dans les trajectoires de la diaspora anglo-jamaïcaine et le multiculturalisme anglais. Avec son écriture à haute intensité, entre essai et reportage, cette anthologie inédite constitue un hommage sensible à l’énergie de la rave ainsi qu’un manifeste en prise sur l’innovation et la catharsis des dancefloors, à l’heure où les sonorités hardcore reviennent exorciser l’« anxiété généralisée » d’un capitalisme passé en mode turbo.280 pagesTraduction : Jean-François CaroRéalisation graphique : Charlie JaniautIllustration : Stephen Vuillemin
The infamous CoE STPKY International tee, re-edited with Chris Korda using the original screen artwork for Goswell Road.This tee was first made in the mid '90s by Korda and the CoE to promote and fund their activities. In the words of Korda and the CoE:"Okay, you want a SAVE THE PLANET KILL YOURSELF T-Shirt, but you're not quite ready to wear the four pillars. Say no more."Snuff It #3, the CoE Journal, 1995In 2019, Supreme made an unauthorised verison of this tee using the International graphic on the front, ripped from a 1994 CoE sticker.When first produced it was only available in larger sizes but we have made it in classic mens small, medium, large, XL and 2XL as a unisex size range.Fits like a classic straight-cut band tee, hand screenprinted with water-based white and red ink on 100% black cotton tee.
DS 6259 Materiel DJ > Platines vinyle > Cellules et diamants pour platine vinyle. Freshen up the sound of your Lenco or ION turntable with the Tonar DS 6259 replacement needle.
High Energy / Disco Mexican Flyer 1980 – 2000 is a collection of music event flyers collected in Mexico City in 2022.It gathers more than 120 artworks originally hand printed on different sort of papers, sizes and colors to promote Sonideros or club parties.First 10 come with a flyer from the collection!!!Collected in Lyon by Hector Mosko.First edition 100exFormat : 17x17cm90 pages
Pack 5x cartes postales à choisir parmi toutes les photos. Mentionner sur la page de commande les 5 modèles souhaités.Impression riso couleur format carte postale.Visuels réalisés par Estelle Vanmalle, illustrés par Rémi Calmont, et pensés par Emilien Point-Afana.
Impression riso couleur format A3.Affiches réalisées par Estelle Vanmalle, illustrées par Rémi Calmont, et pensées par Emilien Point-Afana.Au moment du paiement, nous rajoutons au total le prix du tube d'expédition spécial affiches (1,80€)
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Synesthésie-Bleu ViganDescription matérielle : 1 vol. (non paginé [ca 144] p.)Description : Note : En appendice, extraits d'un entretien Michel Gondry-Salomé Gilles réalisé le 17 septembre 2012 à MandagoutÉdition : Paris : M. Gondry , impr. 2012Auteur du texte : Salomé GillesIllustrateur : Michel Gondry
152 p. - 14 x 21 cm - 200 gPréface : Guillaume HeuguetTraduction : Sophie GarnierLa consommation domestique de musique pour se détendre (« chill », en anglais) est devenue omniprésente. Des chaînes ou playlists YouTube / Spotify dédiées rassemblent des millions d’auditeur·ice·s, qui vont des jeunes passionné·e·s de jeux vidéo rythmant leurs parties aux cadres supérieur·e·s à la recherche d’un moment de délassement.La détente est aujourd’hui associée à une myriade de styles musicaux qui correspondent à autant de trajectoires d’artistes, de styles et de formats. Si « chill » ressemble à un mantra associé au nouvel esprit du capitalisme, à la généralisation de l’injonction au bien-être et de l’idéal thérapeutique, il s’inscrit dans une histoire de plus d’un demi-siècle, du jazz pour playboys aux yacht rock des yuppies, en passant par les aller-retours en musique minimaliste ou ambient européenne, américaine et japonaise, et les vibes décontractées ou neurasthéniques des plus récents tubes de PNL, Ed Sheeran, Taylor Swift ou Ariana Grande.
Detroit City Guide Book VOL.IV¨RIse From The Ashes¨Part 1/5Size: 20,8 x 28,7 cmBinding: SoftcoverArtistsAïda Bruyère, Camille Tallent, Chloé Cordiale ft. Misfit Electronics, Gaspard Laurent, Halldora Magnúsdóttir, Lia Pradal, Maxime Verdier, Rayane Mcirdi, Samuel Blazy, Stéphane Gilles-Pick, Tangui MarchandPublishing directorJulien SirjaqNovember 2019L’atelier de Julien Sirjacq, aux Beaux-Arts de Paris, expose le quatrième et dernier volet de sa série Detroit City Guide Book : Rise from the Ashes, à la galerie P38, du 31 octobre au 9 novembre 2019.Au cœur de la violence politique historique des États-Unis, de la fulgurante ascension au brutal déclin d’une ville, d’une industrie, d’un système social et d’une économie, est née à Détroit une culture résistante et visionnaire, qui continue à contaminer de sa résilience depuis 40 ans.Ce dernier volet est le fruit de la rencontre avec Cary Loren, membre fondateur de Destroy All Monsters.Sous l’invocation de Mike Kelley et de ses pairs, l’exposition immersive, trace une analyse du culte de la peur et de la violence qui naviguera entre les maisons désaffectées de la banlieue de Détroit transformées en musées de l’horreur pou
Detroit City Guide Book VOL.IV¨RIse From The Ashes¨Part 2/5Binding: Softcover
Série « Dallol » réalisée en mai 2016 dans la région Afar au Nord-Est de l’Ethiopie.Considéré comme l’un des endroits les plus chauds de la Terre, avec des températures pouvant atteindre 50°C, l’activité volcanique de la zone forme des paysages surréalistes.Première collaboration Photographie/Risographie avec Quintal EditionsImprimé dans les ateliers du Paris Print Club.Graphisme réalisé par Oscar Ginter. Dimensions : 20 x 28 cm Nombre de pages : 72 Papier intérieurArtic : Paper Munken Print White 115gr Colorplan Pistachio 135gr Papier couverture : Colorplan Pistachio 270gr Papier sur-couverture : Artic Paper Munken Print White 80gr Impression : Risographie 4 couleurs (aqua, jaune, noir et rose fluo) Façonnage : Dos carré collé
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