La couleur du cielJakuta AlikavazovicNovembre à Pékin, c’est le début des pics de consommation d’énergie, le moment où l’on relance les centrales à charbon. Le smog s’installe, pénètre les bronches et trouble la vision. Les indicateurs de pollution dépassent les seuils répertoriés par les applis de suivi de la qualité de l’air. Puis soudain, retour du ciel bleu. Ceux qui ont vécu cet épisode, appelé Blue Meeting, peinent à dire ce qui, de l’âpreté du smog ou de l’éclaircie programmée, les a le plus perturbés. Ils s’interrogent sur le sens à donner au phénomène. Et si le Blue Meeting était le présage d’un futur dans lequel la météo n’est plus vraiment une surprise, dans lequel nos discussions quotidiennes portent sur nos rapports de force avec l’atmosphère ? Il nous faudrait inventer une nouvelle langue pour parler du ciel. Nous aurions à pratiquer cette forme de dialectique à laquelle se livre Jakuta Alikavazovic — un principe incessant et délicat de reformulation, familier de son écriture. Ses chroniques et ses livres interrogent d’ailleurs de manière récurrente notre rapport au ciel ; le titre du dernier en date en témoigne : Comme un ciel en nous. Elle l’a écrit après avoir passé une nuit au Louvre, à réfléchir au monde qu’on lui avait transmis, à la manière d’y prendre place et, peut-être, de le modifier.De rouille et de teckJane Hutton traduit par Fanny Quément Soixante gigatonnes de matière sont déplacées chaque année par les humains à la surface de la planète. C’est huit fois plus qu’au début du XXe siècle. Siècle durant lequel l’usage, la gestion et l’approvisionnement des matériaux se sont considérablement ramifiés à mesure que le design s’est spécialisé. Dans Paysages Réciproques, l’ouvrage dont est extrait le texte que nous publions, Jane Hutton distingue cinq histoires sociales et environnementales qui, parmi les méandres de ces mouvements matériels, relient les aménagements de la ville de New York aux sites d’extraction invisibles dont proviennent l’acier, le granite, les platanes, les fertilisants et en l’occurrence les bois exotiques. Contrairement à ce qu’indique le titre Paysages Réciproques, Jane Hutton décrit des échanges inégaux entre les sites d’extraction et les sites de mise en œuvre. Elle montre le flou des chaînes d’approvisionnement des matériaux, le manque de prise des politiques environnementales, l’échelle déconcertante de l’économie de marché qui rend la ressource invisible. Le mot réciproque, écrit-elle, « n’est pas destiné à adoucir, dissimuler, ou suggérer l’équilibre. Au contraire, son usage intentionnel a valeur d’aspiration. Lorsqu’il est associé au “paysage”, il souligne les interdépendances inextricables que les humains partagent avec le monde plus qu’humain, que les consommateurs partagent avec les producteurs. » Paysages réciproques est avant tout un exercice de pensée qui conçoit ces matériaux qui parcourent le monde comme une matière changeante, en constante évolution. Une matière façonnée par l’autre et qui le façonne en retour. Paysages réciproques s’inscrit résolument, sans qu’il en soit jamais vraiment question, dans le courant des humanités environnementales. Sa portée théorique est tenue à distance, et considérée à partir de la matière, du terrain, du détail biologique, du fait politique. L’enquête de Jane Hutton, c’est ce qui fait sa force, est menée à l’échelle globale, mais toujours à hauteur d’œil.Destins plastiquesRanjan Ghosh traduit par Fanny Quément En 2012, la géologue Patricia Corcoran et la sculptrice Kelly Jazvac découvrent, sur la plage de Kamilo Beach à Hawaï, où l’océanographe Charles Moore dit avoir aperçu d’étranges conglomérats de plastique et de sable, 167 fragments de roches, de 2 à 22,5 cm de diamètre, présentant un mélange de basalte et de plastique fondu. Patricia Corcoran, Charles Moore et Kelly Jazvac insistent : ces roches, dénommées désormais plastiglomérats, sont des exemples d’une « action anthropique (la combustion) réagissant à un problème anthropique (la pollution plastique) ». Elles sont en effet les produits de feux de camp allumés sur la plage, et non, comme Charles Moore l’avait d’abord supposé, le résultat d’une interaction spontanée entre lave en fusion et polymères. Le texte de Ranjan Ghosh, paru initialement en février 2021 dans la revue Critical Inquiry, est lui-même un conglomérat, un montage de références et de signes composites. Il est en cela un pur produit de l’ère plastique, à l’image du plastiglomérat-roche et du plastiglomérat-œuvre transformé en ready-made par Kelly Jazvac. Si à la fois Ranjan Ghosh et Kelly Jazvac s’intéressent au plastiglomérat, c’est bien en effet parce qu’ils voient en cette roche l’incarnation d’une nouvelle Nature. Une nature qui n’existe pas en dehors de nous, ce qui reviendrait à continuer à nous penser séparés d’elle, mais une nature produite par nous, formée par nos représentations et actions. Ranjan Ghosh, penseur et professeur au Département d’Anglais de l’Université du nord du Bengale, nous rappelle ici que le monde-plastique que nous habitons est le même monde-plastique que nous fabriquons. Il se place ainsi dans une longue tradition de dévoilement et de déconstruction des récits dominants, dont l’Anthropocène est devenu le dernier exemple en date.La peau des mursCamille BlekerSe pencher sur l’architecture d’une maison est, par bien des aspects, une affaire d’omission ou de zoom sélectif. Bien entendu, l’architecture est le résultat d’une entente, d’un contrat, d’intentions et de compromis. Puis la maison devient, selon la formule de Gaston Bachelard, « le coffre de la mémoire ». Tout ceci, on peut s’autoriser à l’ignorer si l’on veut observer comment l’ensemble des situations qui la composent s’articulent les unes aux autres, au monde et à l’époque. Camille Bleker connaissait de vue la résidence familiale dont il est ici question et dont le nom de l’architecte est très connu. Elle l’avait aperçue sous une autre forme, après sa seconde transformation en 1991, sans savoir d’ailleurs qui en était l’architecte, sans notion étayée de son importance ni de son rôle dans l’histoire des formes. On sait à peu près ce que l’avènement de la starchitecture a produit de merveilles et de déconvenues au tournant du XXIe siècle. On comprend qu’il n’était pas inutile de l’oublier pour revenir à l’architecture de la maison. C’est donc moins attentive à la signature de l’architecte qu’à l’humeur de l’époque et à la matière même des espaces, qu’elle s’est replongée dans les photos de la maison et de ses distorsions.
Jungle, ambient jungle, techstep, speed garage, darkcore, grime, dubstep, funky… Depuis le début des années 1990, une série de styles musicaux s’est répandue du Royaume-Uni jusqu’aux dancefloors du monde entier. Ces musiques électroniques ont pris forme autour d’une passion pour la basse, les breakbeats, les sonorités issues du dancehall et le fracas des samples d’orchestre. Alimentées par les drogues (ecstasy, kétamine) et longtemps indissociables des radios pirates, elles composent ce que le critique britannique Simon Reynolds (Rétromania, Le choc du glam) a nommé le « continuum hardcore », pour mieux insister sur leur histoire commune. Dans ce livre, Reynolds revient sur ses propres expériences pour nous faire (re)découvrir une foule de maxis et de morceaux légendaires ou oubliés. Il revendique leur radicalité contre le mépris de classe, écoute les rapports féminin/masculin se transformer au cœur des infrabasses, et les réinscrit dans les trajectoires de la diaspora anglo-jamaïcaine et le multiculturalisme anglais. Avec son écriture à haute intensité, entre essai et reportage, cette anthologie inédite constitue un hommage sensible à l’énergie de la rave ainsi qu’un manifeste en prise sur l’innovation et la catharsis des dancefloors, à l’heure où les sonorités hardcore reviennent exorciser l’« anxiété généralisée » d’un capitalisme passé en mode turbo.280 pagesTraduction : Jean-François CaroRéalisation graphique : Charlie JaniautIllustration : Stephen Vuillemin
The infamous CoE STPKY International tee, re-edited with Chris Korda using the original screen artwork for Goswell Road.This tee was first made in the mid '90s by Korda and the CoE to promote and fund their activities. In the words of Korda and the CoE:"Okay, you want a SAVE THE PLANET KILL YOURSELF T-Shirt, but you're not quite ready to wear the four pillars. Say no more."Snuff It #3, the CoE Journal, 1995In 2019, Supreme made an unauthorised verison of this tee using the International graphic on the front, ripped from a 1994 CoE sticker.When first produced it was only available in larger sizes but we have made it in classic mens small, medium, large, XL and 2XL as a unisex size range.Fits like a classic straight-cut band tee, hand screenprinted with water-based white and red ink on 100% black cotton tee.
DS 6259 Materiel DJ > Platines vinyle > Cellules et diamants pour platine vinyle. Freshen up the sound of your Lenco or ION turntable with the Tonar DS 6259 replacement needle.
High Energy / Disco Mexican Flyer 1980 – 2000 is a collection of music event flyers collected in Mexico City in 2022.It gathers more than 120 artworks originally hand printed on different sort of papers, sizes and colors to promote Sonideros or club parties.First 10 come with a flyer from the collection!!!Collected in Lyon by Hector Mosko.First edition 100exFormat : 17x17cm90 pages
Drug Dealer Bags is a reedition with news inside!It gathers more than 150 weed or hash baggies used by drug dealers to promote their product to their clients featuring pop cultures products, movie characters, sport players & more… 420 <3Collected by Hector MoskoSecond edition of 100exFormat : 17x17cm105 pages
Basic casa voyager t-shirt. Heavy - 100% cotton. T-shirt in White
Pack 5x cartes postales à choisir parmi toutes les photos. Mentionner sur la page de commande les 5 modèles souhaités.Impression riso couleur format carte postale.Visuels réalisés par Estelle Vanmalle, illustrés par Rémi Calmont, et pensés par Emilien Point-Afana.
Impression riso couleur format A3.Affiches réalisées par Estelle Vanmalle, illustrées par Rémi Calmont, et pensées par Emilien Point-Afana.Au moment du paiement, nous rajoutons au total le prix du tube d'expédition spécial affiches (1,80€)
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T-shirt / vêtementSize LBlack T shirt- 220 gramsArtwork by Gomen
Synesthésie-Bleu ViganDescription matérielle : 1 vol. (non paginé [ca 144] p.)Description : Note : En appendice, extraits d'un entretien Michel Gondry-Salomé Gilles réalisé le 17 septembre 2012 à MandagoutÉdition : Paris : M. Gondry , impr. 2012Auteur du texte : Salomé GillesIllustrateur : Michel Gondry
152 p. - 14 x 21 cm - 200 gPréface : Guillaume HeuguetTraduction : Sophie GarnierLa consommation domestique de musique pour se détendre (« chill », en anglais) est devenue omniprésente. Des chaînes ou playlists YouTube / Spotify dédiées rassemblent des millions d’auditeur·ice·s, qui vont des jeunes passionné·e·s de jeux vidéo rythmant leurs parties aux cadres supérieur·e·s à la recherche d’un moment de délassement.La détente est aujourd’hui associée à une myriade de styles musicaux qui correspondent à autant de trajectoires d’artistes, de styles et de formats. Si « chill » ressemble à un mantra associé au nouvel esprit du capitalisme, à la généralisation de l’injonction au bien-être et de l’idéal thérapeutique, il s’inscrit dans une histoire de plus d’un demi-siècle, du jazz pour playboys aux yacht rock des yuppies, en passant par les aller-retours en musique minimaliste ou ambient européenne, américaine et japonaise, et les vibes décontractées ou neurasthéniques des plus récents tubes de PNL, Ed Sheeran, Taylor Swift ou Ariana Grande.
Dimensions, 19.6 × 14 cm32 pages
Published by PLUS-ONE Gallery, 201652 pages, 24 x 16 cm, Paperback, English‘Feelings aren’t final’ was published on the occasion of the exhibition at PLUS-ONE Gallery.Stefan Marx' primary medium is drawing, which can manifest itself in widely diverging contexts. He produces not only classical sheets but also record covers, T-Shirts, skateboards, or small magazines, which he produces and publishes on his own by simple means. The individual, who in the group if not in the mass becomes an almost graphic element, is a repeated theme. But far from being pessimistic, these drawings and water colors are an expression of societal, of social structures experienced in a wide range of scenes, be it fans of a particular music or the skateboard community, to mention only a few. Not least of all through their loose stroke, Marx’ drawings express an energy and dynamism in tune with contemporary living conditions, to which they react and on which they comment. To some extent, the commentary takes literal form in cryptic slogans full of latent irony. Marx’ works have a double texture. They are borne by a dynamic immediacy and abrupt aesthetic with ironic undertones. Significantly, however, the statements they convey are never isolated but always combined to form a whole. The drawings, T shirts, magazines, and water colors express everyday experiences and moments processed in critical detachment, but always accepting the self as part of the same everyday world. His work thus transcends traditional boundaries, making no distinction between street culture and high culture, between free and applied art.
Detroit City Guide Book VOL.IV¨RIse From The Ashes¨Part 1/5Size: 20,8 x 28,7 cmBinding: SoftcoverArtistsAïda Bruyère, Camille Tallent, Chloé Cordiale ft. Misfit Electronics, Gaspard Laurent, Halldora Magnúsdóttir, Lia Pradal, Maxime Verdier, Rayane Mcirdi, Samuel Blazy, Stéphane Gilles-Pick, Tangui MarchandPublishing directorJulien SirjaqNovember 2019L’atelier de Julien Sirjacq, aux Beaux-Arts de Paris, expose le quatrième et dernier volet de sa série Detroit City Guide Book : Rise from the Ashes, à la galerie P38, du 31 octobre au 9 novembre 2019.Au cœur de la violence politique historique des États-Unis, de la fulgurante ascension au brutal déclin d’une ville, d’une industrie, d’un système social et d’une économie, est née à Détroit une culture résistante et visionnaire, qui continue à contaminer de sa résilience depuis 40 ans.Ce dernier volet est le fruit de la rencontre avec Cary Loren, membre fondateur de Destroy All Monsters.Sous l’invocation de Mike Kelley et de ses pairs, l’exposition immersive, trace une analyse du culte de la peur et de la violence qui naviguera entre les maisons désaffectées de la banlieue de Détroit transformées en musées de l’horreur pou
Detroit City Guide Book VOL.IV¨RIse From The Ashes¨Part 3/5Binding: Softcover
Detroit City Guide Book VOL.IV¨RIse From The Ashes¨Part 2/5Binding: Softcover
Série « Dallol » réalisée en mai 2016 dans la région Afar au Nord-Est de l’Ethiopie.Considéré comme l’un des endroits les plus chauds de la Terre, avec des températures pouvant atteindre 50°C, l’activité volcanique de la zone forme des paysages surréalistes.Première collaboration Photographie/Risographie avec Quintal EditionsImprimé dans les ateliers du Paris Print Club.Graphisme réalisé par Oscar Ginter. Dimensions : 20 x 28 cm Nombre de pages : 72 Papier intérieurArtic : Paper Munken Print White 115gr Colorplan Pistachio 135gr Papier couverture : Colorplan Pistachio 270gr Papier sur-couverture : Artic Paper Munken Print White 80gr Impression : Risographie 4 couleurs (aqua, jaune, noir et rose fluo) Façonnage : Dos carré collé
Author: Remo Bitzi, Marc Schwegler and Guy Schwegler (ed.)Publisher: Präsens Editionen / Motto BooksLanguage: EnglishPages:Size: 15.6 x 23 cmWeight: 320 gBinding: Softcover Featuring interviews with DJ Stingray, J.G. Biberkopf, Interstellar Funk, Grebenstein, Brain Case, Pan Daijing and Marlene Engel, one of the curators of Wiener Festwochen; portraits on Tolouse Low Trax and Sleaford Mods; an essay called “Entropy as Exit” by DeForrest Brown Jr. on the albums Cellular Automata by Dopplereffekt and I-LP-O in Dub’s Capital Dub Chapter 1; columns featuring the development of dancehall (“Basslines”), the CDJ-2000 (“Track Down Fiction”), pictures from the Johannesburg scene (“We Are Time”), Vinyl-on-Demand (“From Here Till Now”) as well as poems (“Sound Texts”) and thoughts on the Gegenstand (“Gegen:stand”); PLUS contributions by Jackie and Gil, Tomasa Del Real, Pure Mania and mittageisen’s Bruno W.
Préface : RZA,Jim JARMUSCH,Nbr de pages : 180Dimension : 20.8 x 30.8 x 1.5 cmEditeur : Serious PublishingCollection : Chapitre 13Date parution : 06/2017De nombreux talents dans tous les domaines ont collabore ou ont été inspirés par l'univers fort du groupe. Graphistes, designers, artistes : on retrouve l'empreinte du Wu-Tang sur des supports multiples. Ce livre présente un grand nombre de ces réalisations. Julien Seveon livre un historique du film de sabre et revient sur son utilisation par le groupe. Jim Jarmush signe un court texte sur son travail avec le groupe et RZA l'introduction de l'ouvrage.
By: Marc Fischer with contributions by Angelo, Stephen Perkins, Leah DeVun, Kameelah Janan Rasheed, Jordan Smith, and Kaitlin Kostus. Edited by Elizabeth Thomas. Design by Project Projects. New York: Inventory Press, 2014Pages: 224Dimensions: 6 3/4 in × 9 inCover: full color with foil stampingBinding: perfect boundProcess: offsetColor: full colorEdition Size: 1250Established in 2007 by Marc Fischer (also of Temporary Services and Half Letter Press), and featured in the 2014 Whitney Biennial, Public Collectors encourages collectors of material culture—the kind that most museums won’t exhibit—to ‘open’ their collections to the public. Extending the popular website of the same name, this book presents a wide array of collections—some featured on the website, most newly assembled for publication—interspersed with commentary and essays exploring the problems and politics of collecting materials that may lack conventional monetary or cultural value. Among the subjects documented and written about in this heavily illustrated and beautifully produced book: Swap-O-Rama flea market, 10 years of street flyers from San Francisco, Hardcore histories, religious tracts, friendship books, South African herbalist ads, QSL cards, homemade record packaging, tea bag tags, the late Chicago music documentarian and activist Malachi Ritscher, Mexican lesson sheets, and much more.
London Punk & Protest 1979–198132 pagesb/w printboth booksprinted and manufactured in Englandstaple bound14cm x 20cmThe French war photographer Yan Morvan spent most of the 1970s photographing street gangs in the banlieues of Paris. When Margaret Thatcher came to power in 1979, he looked for an excuse to come to London, to get a look at how young people were responding to the new British government.
“Whatever is the story of my adopted family and of a dream we shared with thousands of kids like us: to live in a world where rules or constrictions didn’t exist.”“I was a teenager looking for adventures and freedom who found herself in the midst of the declining golden age of the rave movement, with a camera hanging around my neck. At that time, no one saw any good in us or in what we were doing, just as no one even bothered to look into rave culture. I remember the looks filled with disgust and judgment that followed us everywhere, and how we just learned not to give a damn, because we believed in our dreams and the alternative life we were pursuing. Looking back to this project after years, I can’t deny that it was the freest and fullest time of my life; but that fairytale was saturated with asphalt, mud, dust and rich in enemies, and soon our teenage dream crashed into a wall. Surely, we allowed ourselves to be fascinated by the unknown, and learned to find the strength to express all that we are, so that nobody and nothing could stop us from pursuing our dreams, whatever they may be.”Curated by Arianna Arcara and Alex MajoliDesign by Studio Moretti VisaniHardback, handmade silver spray28×28 cm / 11×11 in96 pages, 54 photosOffsetA5 Xerox zine on fluo paper includedFirst edition*cover design may vary

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